Nicolas BOILEAU
Publié le 22/05/2020
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«
NICOLAS BOILEAU DESPREAUX (1636 – 1711)
« Le législateur du Parnasse »
Biographie :
- Né à Paris d’une famille bourgeoise parlementaire
- A connue une e nfance triste dès la mort de sa mère en 1638
- En 1656 : avocat puis en 1657 : a hérité de son père et se tourne vers les L ettres
- Poète consacré après avoir été nommé historiographe du roi (avec racine en 1677 )
- En 1684 : élue à l'Académie française
- En 1687 : il s'engage contre Perrault dans la querelle anciens / modernes (long combat littéraire )
- En 1711 : il meurt à Paris et annonce sur son lit de mort : « C’est une grande consolation pour un poèt e qui va qui t-
ter le monde, de n ’avoir jamais offensé les mœurs ».
Un même homme, différentes facettes.
Homme poète
→ « Hâtez -vous lentement, et , sans perdre de cour age / Vingt fois sur le mé tier, remettez votre courage: /Polissez -le
sans cesse et le repolissez ; / Ajoutez quelques fois, et souvent, effacez. » (Art Poétique , I, V.171 -174)
Boileau a pratiqué une large palette de genre s poétiques.
On note un penchant durant ses années scolaires pour la lecture
des grands poètes de l'antiquité.
En tant que poète donc , il tente de définir le goût, et cherche à fixer de manière précise les lois et ress ources de la poésie
classique.
Ses modèle s : les grands poètes de l'antiquité qu'il défend et admire.
Travail de l ente rigueur et ne cherche pas à être
injuste dans ses satires.
Dans ses Satires et Epîtres en vers justement, il mêle des registres divers qui vont du réalisme pittoresque (Satire IV,
dite « Embarras de Paris ») à la controverse religieuse (Épître XII, « Sue l'amour de Dieu »).
Boileau a fait l ’objet de reproche s : celui d’être un versificateur car souci de la perfection formelle.
Poésie de Boilea u : a souvent c omme objet l'écriture elle -même ( Satire s,II, « A monsieur de Molière »)
→ Traité du sublime qui propose une conception de la poésie comme « ravissement » c'est à dire transporte et élève
l’âme.
Homme théoricien.
Au XVII ème siècle , il est également l'un des principaux théoriciens de l’esthétique classique en littérature ; ce
qui lui vaut le nom surnom de « législateur du Parnasse » ; chef de file du clan d es « Anciens »
→ Querell e ANCIEN / MODERNE (Fin 17e début 18 e)
C'est à dire : opposition de deux courants antagoniste s sur leurs conception s culture lles à la fin XVIIe siècle.
débat littéraire sur les mérites respectifs des auteurs antiques (anciens ) et contemporai ns (modernes )
1 * le 27 janvie r 1687: Perrault , Le siècle de Louis
Postulat des Modernes : affirmation de la supériorité des auteurs modernes sur ceux de l'Antiquité (normal car
succession d'une progression humaine au co urs des siècles)
Argument de la raison et du goût qui permet de juger les œuvres objectivement .
*Répon se à Perrault : en 1694, Boileau annonce que la beauté des anciens ne peut être contestée car touche
nécessairement la sensibilité des lecteu rs dans Réflexion critique sur longin .
« Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile » dira Boileau ( Art Poétique , I)
Postulat des Ancien s: La perfection des arts et des lettres a é té atteinte pendant l'antiquité .
Boileau
prône l'imitation des ancien s.
Dans Ode sur la prise de Namur : il s ’agit par exemple d ’imiter Pindare pour le réhabilite r co ntre l'attaque de
Perrault (on y retrouve admiration pour les auteurs antiques qui explique ses charges satiriques. )
2 1713 -1715 : la querelle dite « d'Homère ».
*1713 , Houdar de la motte, Iliade en vers français
Postulat des modernes : il faut épurer les défauts du modèle grec
*Réponse : Dacier, Des causes de la corruption et du goût , 1714
Postulat d es Ancien s: c'est un scandale..
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