Nicholas Vachel Lindsay (1879-1931)
Publié le 23/05/2020
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LINDSAY Nicholas Vachel. Poète nord-américain. Né le 10 novembre 1879 à Springfield (Illinois), mort dans cette même ville le 5 décembre 1931. Poussé par le besoin, il partit en 1905 de New York, vers l’ouest, en vagabond. Pour gagner le vivre et le couvert dans les auberges, il déclamait et chantait ses improvisations. Sa poésie rude et expressive, son rythme audacieux qui était bien au goût de l’époque, ses accents tantôt frénétiques et brutaux, tantôt captivants, appelèrent sur lui l’attention. Il se crut bientôt chargé d’une mission évangélique, et ses poèmes parurent dans diverses revues et même en volumes. On parlait d’une renaissance de la poésie américaine qui aurait commencé avec lui. Il continuait néanmoins son « vagabondage poétique », qui perdait de sa saveur avec les années et devenait un mode de vie assez humiliant. En hiver, il mettait son talent au service des associations catholiques et de tempérance. Malgré son désir, il n’arriva jamais à s’instruire, et vécut toujours misérablement; mal portant, il était certainement victime d’un déséquilibre mental. On l’a surnommé le « saint François de l'insulte » et le « William Blake du jazz ». Ses poésies, outre ses trois premiers recueils, sont : Le Général William Booth entre au ciel (1913), Le Congo et autres poésies (1914), Le Rossignol chinois [The Chinese Nightingale, 1917]. Lindsay avait épousé en 1925 une institutrice dont il eut deux enfants. Quelques années plus tard, il rentra dans sa ville natale embellie par ses rêves. Mais sa veine poétique s’était tarie et ses dernières années turent sombres; sa mort fut probablement volontaire.
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Nicholas Vachel Lindsay
1879-1931
C'est une des figures les plus originales de la littérature américaine.
Vagabond lyrique, il
parcourait les campagnes, mendiant et prêchant un curieux “ évangile de beauté ”.
Ses
œ uvres les plus significatives, le Général Booth monte au ciel, le Congo, Abraham Lincoln se
promène à minuit, Louange de Johnny Appleseed , sont de longs récitatifs utilisant le mime et le
chant et dont le rythme vigoureux et syncopé souligne le pathétique..
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