Nicaragua (2005-2006) Un gouvernement sous le feu des rivalités politiques
Publié le 20/09/2020
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Nicaragua (2005-2006)
Un gouvernement sous le feu des rivalités politiques
La perspective des élections générales, prévues en octobre 2006, a attisé la
crise institutionnelle que traversait le pays depuis plusieurs mois, affectant
davantage la marge d'action du gouvernement en matière économique et sociale.
Le
Parti libéral constitutionnaliste (PLC), qui avait porté Enrique Bolanos à la
Présidence en 2002, a basculé dans l'opposition ouverte, dès lors que ce dernier
a appuyé la procédure judiciaire engagée pour corruption contre l'ancien
président (1997-2002), Arnoldo Aleman, véritable dirigeant du parti.
De fait, le
PLC et le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) se sont entendus pour
affaiblir le plus possible E.
Bolanos, comme lors de la réforme
constitutionnelle de septembre 2004 ou de la crise sociale d'avril-mai 2005,
durant laquelle ils avaient réclamé sa démission.
En septembre 2005, les
présidents des différents pays centraméricains ont demandé à l'Organisation des
États américains (OEA) de désigner une mission de conciliation afin de résoudre
la crise.
Les lenteurs manifestées par l'Assemblée lors de l'approbation du budget annuel
ont conduit le FMI à remettre en question les accords signés en 2002.
Malgré ces
difficultés politiques, le gouvernement est parvenu à négocier une réduction de
la dette, à hauteur de 3 milliards de dollars, dans le cadre de l'Initiative
pays pauvres très endettés (IPPTE).
En dépit de dépenses nouvelles (en
particulier celles liées au subventionnement des transports publics et à
l'augmentation de 15 % du salaire minimum, obtenue suite au mouvement de
contestation du printemps 2005), le déficit budgétaire a été limité à 5,6 %,
contre 6,1 % en 2004.
L'inflation a néanmoins augmenté (11,4 % en 2005), tandis
que la croissance économique s'est maintenue (4 %), en légèrement diminution par
rapport à 2004.
La bonne tenue des exportations agricoles a expliqué, en grande
partie, le maintien de la croissance.
En effet, le développement des industries
d'assemblage (maquilas) et des transferts familiaux (800 millions de dollars en
2005) a été plus récent que dans les pays voisins.
Cependant, les maquilas sont
appelées à prendre une importance croissante, grâce à la création de zones
franches et surtout à des coûts salariaux inférieurs.
À la mi-2006, les sondages d'opinion indiquaient que la stratégie de blocage
menée conjointement par les deux partis principaux pourrait se retourner contre
eux.
Les candidats du PLC (José Rizo, vice-président de 2002 à 2005) et du FMLN
(Daniel Ortega, président sous le régime sandiniste de 1979 à 1990) semblaient
alors sérieusement concurrencés par deux personnalités indépendantes : Eduardo
Montealegre, dissident du PLC, et Herty Lewittes, ex-membre du FMLN et ancien
maire de Managua, porté par une alliance de gauche..
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