Nicaragua 2003-2004 Crise politique persistante
Publié le 20/09/2020
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Nicaragua 2003-2004
Crise politique persistante
Les man œuvres politiciennes pour le contrôle de l’Assemblée nationale et des
grandes institutions de l’État et les divisions au sein de la majorité libérale
au pouvoir ont paralysé l’action gouvernementale du président Enrique Bolaños
après sa prise de fonction en janvier 2002.
Mis en accusation en décembre 2002
pour corruption, enrichissement illicite et blanchiment d’argent et condamné à
vingt ans de prison en décembre 2003, l’ancien président Arnoldo Alemán n’en a
pas moins gardé le contrôle politique de la grande majorité des 53 députés du
PLC (Parti libéral constitutionnaliste, conservateur), privant le président en
exercice du soutien de son propre parti à l’exception d’une poignée de députés
formant le Groupe bleu et blanc.
À la tête de l’opposition sandiniste forte de 38 députés, Daniel Ortega a choisi
de renouveler avec le groupe libéral alémaniste l’alliance politique déjà
pratiquée en 2000 avant les élections générales.
S’il s’agissait pour les
partisans d’Alemán de faire voter une amnistie pour les délits financiers
imputés à ce dernier, le FSLN (Front sandiniste de libération nationale)
tentait, pour sa part, d’empêcher ou de retarder l’adoption d’un certain nombre
de projets de lois présentés par l’exécutif, tels que celui portant sur les
carrières judiciaires menaçant ses positions au sein de l’institution ou les
lois budgétaires et fiscales mettant en œuvre le programme d’ajustement
structurel demandé par le FMI (fonds monétaire international).
Craignant sans doute la répétition du scénario de 2000-2001 marqué par un net succès aux élections municipales, notamment à Managua, et l’échec de son candidat à la présidentielle l’année suivante, le FSLN a proposé sans succès le report des élections municipales prévues en novembre 2004 afin de les faire coïncider avec les élections présidentielle et législatives de 2006. Cette stratégie opportuniste et versatile du «pacte» entre adversaires politiques s’est donc traduite par de multiples chantages et volte-face bloquant le fonctionnement des institutions, sapant un peu plus encore la légitimité de l’État et déstabilisant l’électorat de la gauche sandiniste et de ses alliés. Sur ce fond de crise politique quasi permanente, les partis ont commencé à procéder à la désignation de leurs candidats aux élections municipales, test important pour évaluer le degré de polarisation politique de l’électorat, très préoccupé par l’aggravation du sous-emploi et de la pauvreté résultant de l'évolution défavorable du PIB par habitant au cours des années précédentes.. »
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