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Nicaragua (1998-1999) Le coût social des catastrophes naturelles

Publié le 20/09/2020

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« Nicaragua (1998-1999) Le coût social des catastrophes naturelles Après le Honduras, le Nicaragua a été le pays d'Amérique centrale le plus affecté par le passage de l'ouragan Mitch à la fin du mois d'octobre 1998.

Cette catastrophe naturelle est venue interrompre un cycle de reprise économique vigoureuse.

La croissance, de 5,8 % en 1996 et 4,5 % en 1997, était estimée pouvoir atteindre 6 % en 1998.

Elle n'a été finalement que de 5,0 %.

De surcroît, comme dans les autres pays de l'isthme centraméricain, Mitch a engendré une tendance inflationniste.

Les pénuries de produits alimentaires, provoquées en premier lieu par les sécheresses consécutives au phénomène climatique El Niño (1997), puis aggravées par les inondations dues à Mitch, sont à l'origine des hausses des prix. Les dommages provoqués par ces désastres naturels ont encore accru la mobilisation sociale.

Ils ont aussi grossi les rangs des candidats à l'exil.

Or l'émigration était déjà auparavant une cause de tensions avec le Costa Rica: la présence dans ce pays voisin d'un nombre de Nicaraguayens en situation illégale estimé entre 300 000 et 800 000 (pour une population totale de 3,58 millions d'habitants) provoque régulièrement des incidents.

Le 12 août 1998, Managua avait interdit aux forces de police costariciennes de patrouiller sur le Rio San Juan, la rivière marquant la frontière, mais sous souveraineté nicaraguayenne. Le 9 novembre 1998, à la suite du passage de Mitch, les présidents centraméricains ont toutefois décidé qu'aucun Centraméricain résidant irrégulièrement hors de son pays ne serait expulsé, ouvrant la voie à une régularisation des Nicaraguayens du Costa Rica.

Les chefs d'État souhaitaient ainsi éviter le risque de dérive qui avait conduit le Honduras et le Salvador à s'affronter dans une courte guerre en 1969. Au plan intérieur, le président Arnoldo Alemán a vu sa cote de popularité chuter en 1998-1999, et ses soutiens politiques faiblir.

La découverte d'un trafic de cocaïne utilisant l'avion présidentiel a été très mal perçue par l'opinion publique, en dépit des protestations d'innocence du chef de l'État.

Par ailleurs, l'Alliance libérale, le groupe d' A.

Alemán majoritaire à l'Assemblée, s'est divisée, la moitié des députés libéraux décidant de former un Groupe libéral de la dignité.

Enfin, la poursuite du dialogue avec le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) - dans le cadre d'un processus de normalisation politique et de réconciliation nationale engagé à la fin de la guerre civile en 1990 -, condition indispensable de la gouvernabilité au Nicaragua, s'est révélée difficile, son leader Daniel Ortega réclamant des réformes sociales radicales.. »

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