NEYMichel, duc d'Elchingen, prince de la Moskova (10 janvier 1769-7 décembre 1815)
Publié le 23/05/2020
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Maréchal de France. Engagé en 1788, il devint capitaine dans l'armée révolutionnaire en 1794, puis général de division après s'être emparé par surprise de Mannheim, à la tête de 150 hommes seulement (1799). Sa popularité auprès de ses soldats, son énergie et ses nombreux succès (il décida notamment de la victoire de Friedland, en 1807) le firent nommer par Bonaparte successivement ambassadeur auprès de la République helvétique (1802), maréchal de France (1804), duc d'Elchingen (1808), prince de la Moskova (1813). Il servit en Espagne (1808/11), puis s'illustra particulièrement pendant la campagne de Russie, où son commandement efficace de l'arrière-garde permit le passage de la Berezina. Las de la guerre et n'ayant pu réussir à pousser Napoléon à l'abdication, il se rallia à Louis XVIII. Chargé par celui-ci d'arrêter l'Empereur à son retour de l'île d'Elbe, Ney, qui avait promis de le ramener « prisonnier dans une cage de fer » se rangea aux côtés de Napoléon et s'illustra à Waterloo. À la seconde Restauration, il fut jugé, condamné à mort et fusillé.
«
NEY
Michel, duc d’Elchingen, prince de la Moskova
(10 janvier 1769-7 décembre 1815)
Maréchal d’Empire
Engagé dans l’armée à dix-neuf ans, ce fils de tonnelier est capitaine
en 1794, général de brigade en 1796 et général de division en 1799.
Fait maréchal d’Empire, en 1804 il est proche de l’empereur par son
mariage avec une amie d’Hortense de Beauharnais, Aglaé Auguié.
Ce
« brave des braves » se couvre de gloire, le 14 octobre 1805, à
Elchingen.
A Iéna, à Erfurt, à Eylau, à Friedland, à Ulm, sur tous les
champs de bataille, son intervention ne cesse d’être décisive.
Il fait
preuve d’autant de courage que de vigilance, lors de la retraite de
Russie.
Blessé à Leipzig, il se bat pourtant encore pendant toute la
campagne de France.
Après avoir pressé l’empereur d’abdiquer, il se
rallie à Louis XVIII.
Il se jette dans les bras de Napoléon, pendant les
Cent-Jours.
Au retour des Bourbons, il est condamné à mort par la
Chambre des pairs et fusillé le 6 décembre 1815, près de
l’Observatoire de Paris.
A cette époque vivaient :
DESAIX, Louis Charles Antoine des Aix, Chevalier de Veygoux, dit
(1768-1800)
Général, il se distingue sur le Rhin et accompagne Napoléon
Bonaparte en Egypte.
Il meurt au cours du combat à Marengo, après
avoir assuré la victoire.
DUROC, Géraud Michel du Roc, dit Duc de Frioul (1772-1813)
Général, il est l'aide de camp de Napoléon Bonaparte en Italie et
Egypte.
Ce dernier le charge également de missions diplomatiques.
Il
est nommé grand maréchal de palais en 1804.
La VALETTE, Antoine Marie Chamans, comte de (1769-1830)
Il accompagne Napoléon Bonaparte en Italie, puis en Egypte.
Il
épouse Emilie de Beauharnais, parente de Joséphine.
Il occupe la.
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