Néron.
Publié le 08/12/2021
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Néron. en latin Lucius Domitius Claudius Nero. 37-68 après J.-C., né à Antium,
empereur romain (54-68). Fils de Cneius Domitius Ahenobarbus et d'Agrippine la Jeune, il fut
porté au pouvoir par l'ambition de sa mère, qui le fit adopter par son beau-père, l'empereur
Claude, en 50. Après l'assassinat de ce dernier (54), le sénat proclama Néron empereur au
détriment de l'héritier légitime Britannicus.
Le début du règne (54-62).
Manipulé par sa mère, son précepteur Sénèque et le préfet du prétoire Burrus, Néron
adopta au début de son règne une ligne politique inspirée de celle d'Auguste, respectueuse
des prérogatives du sénat. Donnant par sa vie dissolue et ses aspirations poétiques et
musicales les signes avant-coureurs de son caractère, il se dégagea progressivement de
l'influence de ses tuteurs. Après le meurtre de Britannicus en 55, celui de sa mère en 59, la
mort de Burrus et la disgrâce de Sénèque en 62, enfin l'assassinat de son épouse Octavie,
qu'il remplaça par Poppée, il demeura seul maître du pouvoir.
Le despotisme (62-68).
Néron redoubla dès lors de prodigalité, épuisant les caisses de l'État, multipliant les procès
de majesté qui lui permettaient d'accaparer les biens des bannis, surexploitant les
provinces. En 64, un gigantesque incendie dévasta Rome ; on accusa alors Néron de l'avoir
fait allumer, tandis qu'il en rendait responsables les chrétiens et déclenchait alors contre
eux une série de persécutions. Le désordre général augmenta après l'échec d'une
conspiration fomentée par le sénateur Pison en 65. En représailles, l'empereur contraignit
Sénèque et Lucain, qui étaient impliqués dans la conjuration, à se donner la mort. En 68,
les gouverneurs révoltés des provinces occidentales obtinrent le soutien du sénat, qui
déclara Néron ennemi public et proclama empereur le gouverneur d'Espagne Galba.
Abandonné de tous, Néron s'enfuit et se fit donner la mort par l'un de ses secrétaires.
Traditionnellement dépeint, dans la lignée de Suétone et de Tacite (dont s'inspira Racine
pour son Britannicus), comme un monstre dément et sanguinaire, le personnage de Néron
a été reconsidéré par les historiens modernes. Ainsi, l'éclairage a davantage été mis sur la
sympathie qu'il inspira, jusqu'à la fin, au peuple et aux prétoriens. Sur le plan politique,
l'Empire souffrit peu de sa gestion ; une révolte fut matée en Bretagne (60-61) - la
Grande-Bretagne actuelle -, un protectorat rétabli en Arménie (58-59), les Parthes furent
vaincus (63), la grave révolte de Judée finalement étouffée (66). Sur le plan artistique
enfin, il semble que Néron ne fut pas seulement un simple esthète épris d'hellénisme, mais
l'instigateur d'un véritable renouveau culturel rejetant les normes augustéennes les plus
rigides et s'exprimant notamment à travers l'architecture (la Maison dorée) et la littérature
avec Lucain et Pétrone.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Agrippine la Jeune
Britannicus
Burrhus Sextus Afranius
Domitius Ahenobarbus
Galba - Galba Servius Sulpicius
Germanicus Julius Caesar
julio-claudienne (dynastie)
Locuste
Lucain
Octavie - Octavie
Olympiques (jeux) - Les Jeux antiques
Othon
Pallas
persécution
Pétrone
Pison - Pison Caius Calpurnius
Poppée
Rome - Histoire - Rome et l'Empire romain - Le Haut-Empire
Sénèque
Tacite
Vespasien
Vitellius Aulus
Les médias
Rome - l'Empire romain
Les livres
Néron, page 3411, volume 6
Néron. en latin Lucius Domitius Claudius Nero. 37-68 après J.-C., né à Antium,
empereur romain (54-68). Fils de Cneius Domitius Ahenobarbus et d'Agrippine la Jeune, il fut
porté au pouvoir par l'ambition de sa mère, qui le fit adopter par son beau-père, l'empereur
Claude, en 50. Après l'assassinat de ce dernier (54), le sénat proclama Néron empereur au
détriment de l'héritier légitime Britannicus.
Le début du règne (54-62).
Manipulé par sa mère, son précepteur Sénèque et le préfet du prétoire Burrus, Néron
adopta au début de son règne une ligne politique inspirée de celle d'Auguste, respectueuse
des prérogatives du sénat. Donnant par sa vie dissolue et ses aspirations poétiques et
musicales les signes avant-coureurs de son caractère, il se dégagea progressivement de
l'influence de ses tuteurs. Après le meurtre de Britannicus en 55, celui de sa mère en 59, la
mort de Burrus et la disgrâce de Sénèque en 62, enfin l'assassinat de son épouse Octavie,
qu'il remplaça par Poppée, il demeura seul maître du pouvoir.
Le despotisme (62-68).
Néron redoubla dès lors de prodigalité, épuisant les caisses de l'État, multipliant les procès
de majesté qui lui permettaient d'accaparer les biens des bannis, surexploitant les
provinces. En 64, un gigantesque incendie dévasta Rome ; on accusa alors Néron de l'avoir
fait allumer, tandis qu'il en rendait responsables les chrétiens et déclenchait alors contre
eux une série de persécutions. Le désordre général augmenta après l'échec d'une
conspiration fomentée par le sénateur Pison en 65. En représailles, l'empereur contraignit
Sénèque et Lucain, qui étaient impliqués dans la conjuration, à se donner la mort. En 68,
les gouverneurs révoltés des provinces occidentales obtinrent le soutien du sénat, qui
déclara Néron ennemi public et proclama empereur le gouverneur d'Espagne Galba.
Abandonné de tous, Néron s'enfuit et se fit donner la mort par l'un de ses secrétaires.
Traditionnellement dépeint, dans la lignée de Suétone et de Tacite (dont s'inspira Racine
pour son Britannicus), comme un monstre dément et sanguinaire, le personnage de Néron
a été reconsidéré par les historiens modernes. Ainsi, l'éclairage a davantage été mis sur la
sympathie qu'il inspira, jusqu'à la fin, au peuple et aux prétoriens. Sur le plan politique,
l'Empire souffrit peu de sa gestion ; une révolte fut matée en Bretagne (60-61) - la
Grande-Bretagne actuelle -, un protectorat rétabli en Arménie (58-59), les Parthes furent
vaincus (63), la grave révolte de Judée finalement étouffée (66). Sur le plan artistique
enfin, il semble que Néron ne fut pas seulement un simple esthète épris d'hellénisme, mais
l'instigateur d'un véritable renouveau culturel rejetant les normes augustéennes les plus
rigides et s'exprimant notamment à travers l'architecture (la Maison dorée) et la littérature
avec Lucain et Pétrone.
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Les corrélats
Agrippine la Jeune
Britannicus
Burrhus Sextus Afranius
Domitius Ahenobarbus
Galba - Galba Servius Sulpicius
Germanicus Julius Caesar
julio-claudienne (dynastie)
Locuste
Lucain
Octavie - Octavie
Olympiques (jeux) - Les Jeux antiques
Othon
Pallas
persécution
Pétrone
Pison - Pison Caius Calpurnius
Poppée
Rome - Histoire - Rome et l'Empire romain - Le Haut-Empire
Sénèque
Tacite
Vespasien
Vitellius Aulus
Les médias
Rome - l'Empire romain
Les livres
Néron, page 3411, volume 6
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