Népal 2003-2004 Nouvel échec des pourparlers de paix
Publié le 20/09/2020
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Népal 2003-2004
Nouvel échec des pourparlers de paix
Les pourparlers tenus depuis le printemps 2003 entre l’État et le Parti
communiste népalais maoïste (PCN-M) se sont achevés dans une impasse.
La
première demande de la guérilla maoïste portant sur l’élection d’une Assemblée
constituante a été rejetée par le gouvernement.
Le 27 août, les rebelles
dénonçaient le cessez-le-feu.
Après plusieurs revers dans leurs principales
bases de l’Ouest, ils ont multiplié les actions ponctuelles dans l’ensemble du
royaume et, en mars 2004, ont attaqué successivement deux chefs-lieux de
district.
Les villes ont été touchées par de nombreux attentats à la bombe.
Les
recrutements forcés de jeunes gens et d’enfants destinés à alimenter la guérilla
se sont amplifiés, accélérant l’émigration vers la plaine et vers l’Inde.
Amnesty International et la Commission des Nations unies pour les droits de
l’homme se sont inquiétés des abus perpétrés par l’armée royale.
La proposition
de médiation avancée par les Nations unies en octobre 2003 pour trouver une
issue à ce conflit qui dure depuis 1996 et a fait plus de 8 000 morts a été
rejetée par le gouvernement népalais.
Début 2004, la police indienne a arrêté
plusieurs cadres maoïstes.
L’armée népalaise bénéficie, dans ce conflit, de
l’assistance de l’Inde, des États-Unis et du Royaume-Uni.
Après la dissolution de la Chambre des représentants en mai 2002, et en
l’attente de nouvelles élections, le Népal a été gouverné par des cabinets de
transition directement nommés par le roi Gyanendra.
Dès lors, les membres de
l’opposition institutionnelle ont régulièrement organisé des campagnes de
protestation, donnant lieu à des heurts violents à Katmandou.
Le 2 juin 2004,
vingt mois après sa destitution, Sher Bahadur Deuba était rappelé à la tête du
gouvernement.
L’année 2003-2004 aura vu le retour à une croissance du PNB supérieure à 4 %,
notamment grâce à la reprise de l’activité touristique, qui avait chuté en 2002.
Cette embellie économique a cependant peu bénéficié aux zones de montagne.
Le
conflit a affecté à la fois la production agricole et les actions de
développement en zone rurale.
En janvier 2004 a été inauguré le barrage de la
Kali Gandaki (144 MW), première phase d’un complexe qui contribuera à mettre en
valeur le formidable potentiel hydroélectrique du royaume..
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