Népal 2002-2003 Nouveaux pourparlers de paix
Publié le 20/09/2020
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Népal 2002-2003
Nouveaux pourparlers de paix
Le 4 octobre 2002, le roi Gyanendra démettait le Premier ministre Sher Bahadur
Deuba (Nepali Congress), accusé de n'avoir pu organiser les élections
législatives prévues pour novembre.
Le 11 octobre, Lokendra Bahadur Cand était
chargé par le souverain de constituer un Conseil ministériel.
Le second semestre 2002 a été marqué par un ralentissement notable des
offensives de la guérilla maoïste (7 000 morts depuis le début du conflit en
1996).
Fin 2002, le Parti communiste népalais-maoïste (PCN-M) s'est prononcé
pour une reprise des pourparlers, brutalement interrompus en novembre 2001.
Malgré l'assassinat du chef de la police armée le 26 janvier 2003, un
cessez-le-feu a été annoncé par le gouvernement et les maoïstes le 29 janvier.
Le gouvernement a accepté de retirer les avis de recherche qui pesaient sur les
principaux dirigeants rebelles.
Le 13 mars, les deux parties ont signé un «code
de bonne conduite» destiné à mettre un terme aux exactions locales de leurs
troupes respectives.
Alors que Pracanda, président du PCN-M, restait dans la
clandestinité, Baburam Bhattarai, «numéro deux» du parti, et Ram Bahadur Thapa,
chef de l'Armée de libération populaire, sont rentrés à Katmandou le 28 mars.
La première revendication des maoïstes réside dans la formation d'un
gouvernement de transition et l'élection d'une Assemblée constituante.
Le 27
avril 2003 a eu lieu une première rencontre formelle entre le gouvernement et le
PCN-M.
Les partis institutionnels ont refusé de participer à ces négociations.
Craignant un rapprochement entre le Palais et les maoïstes, ils ont lancé une
campagne pour la restauration du Parlement dissous en mai 2002.
Face à ce
mouvement, le Premier ministre L.
B.
Cand a dû, le 4 juin 2003, laisser la place
à Surya Bahadur Thapa.
New Delhi a multiplié les interpellations de maoïstes népalais et dénoncé les
activités anti-indiennes menées par les services pakistanais à partir du Népal.
Les impacts économiques de plusieurs années de conflit ont été ressentis plus
douloureusement que jamais, avec des reculs très sensibles dans l'agriculture,
le tourisme et les industries d'exportation.
La croissance népalaise, qui se
situait au-dessus de 5 % les années précédentes, serait tombée à moins de 1 % en
2002-2003..
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