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Népal (1990-1991)

Publié le 20/09/2020

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« Népal (1990-1991) La proclamation, le 9 novembre 1990, d'une constitution garantissant l'existence de partis politiques est venue entériner un processus de démocratisation engendré par le mouvement populaire du printemps 1990.

Le Népal reste une monarchie constitutionnelle hindoue, mais les interventions du souverain dans les domaines législatif et exécutif sont désormais soumises aux prérogatives du gouvernement et de l'Assemblée nationale.

A contrecoeur, les communistes ont pour la plupart accepté ce texte, qui maintient le roi à la tête des armées et lui concède le droit de déclarer l'état d'urgence sous certaines conditions et pour une période limitée, ainsi que le privilège de suspendre toute décision de justice. En août 1990, les échanges avec l'Inde, interrompus en mars 1989, ont été totalement normalisés.

Cependant, le gouvernement d'intérim dirigé par Krishna Prasad Bhattarai n'a pu empêcher la poursuite de l'inflation provoquée par cette crise.

En outre, la multiplication des grèves dans le secteur public a paralysé l'administration, les transports et la production industrielle durant l'automne 1990. La campagne pour les premières élections législatives pluralistes organisées depuis trente-deux ans a été le théâtre d'affrontements violents entre jeunes militants des deux principaux partis rivaux: le Nepali Congress, social-démocrate, et le Parti communiste uni marxiste-léniniste (UML).

Entre janvier et mai 1991, une vingtaine de personnes auraient péri lors de ces violences.

Le scrutin lui-même s'est toutefois déroulé sans incident majeur et a permis au Nepali Congress d'obtenir la majorité absolue à la Chambre des représentants (110 sur 205 sièges), malgré des échecs significatifs, telle la défaite face aux communistes de huit des dix candidats présentés dans la vallée de Kathmandou, parmi lesquels K.P.

Bhattarai, Premier ministre et président en exercice du parti.

Les formations marxistes ont emporté plus d'un tiers des sièges, prouvant leur popularité chez les jeunes et les citadins.

Les électeurs ont en revanche sévèrement sanctionné les deux partis issus de l'ancien régime, qui n'auront que quatre représentants à la Chambre.

Dans ce pays qui n'avait jusqu'alors connu aucune tendance communaliste, il faut aussi noter le relatif succès d'un parti régionaliste, le Parti Sadbhavana, qui a obtenu 10% des suffrages dans la plaine méridionale. Le 23 mai 1991, le Nepali Congress a élu Girija Prasad Koirala à la tête du parti, lui permettant ainsi d'accéder à la fonction de Premier ministre.. »

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