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Néo-Destour

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 232 Néo-Destour 1 Bien qu'il remonte au début du xx• siècle, le mouve:­ ment national tunisien, tour à tour Incarné par les Jeunes Tunisiens d'Ali Bach Hamba (1907), le Parti Obérai cons­ tltuUonnel ou Destour du cheik Abdelaziz Thaâlbi (1920), ne s'est t~ansformé en une lutte pour l'Indépendance qu'avec la formation du Néo-Destour.

Animés par Habib Bourguiba et Mahmoud Matérl, les J'tunes destourlens rompent avec la direction du vieux Destour et constituent au congrès de Ksar Helai, en 1934, un nouveau parti, plus dynamique, laique et partisan de l'indépendance.

2 Dès la création du Néo-Destour, la plupart de ses dirigeants sont déportés dans le SucL Ubérés par le gouvernement Léon Blum, ils ne peu~t s'entendre avec lui .

au sujet des réformes démocratiques et constitution­ nelles qu'il leur proposait.

La rupture est consommée avec les sanglantes émeutes du 8 avril 1838, qui font à Tunis plusieurs dizaines de morts et de blessés.

L'état de siège est· alors proclamé, le Néo-Destour dissous, ses journaux interdits, ses chefs emprisonnés et poursuivis pour complot contre la sQreté de I'Ëtat.

L'occupation dé la Tunisie par les troupes allemandes (novembre 1942- mai 1943) permet au bey nationaliste Moncef de cana­ liser le mouvement national, mais il est destitué dès le 15 mal 1943 et remplacé par Lamine Bey.

3 Réfugié au Caire en 1945, Bourguiba poursuit sa campagne en faveur de l'indépendance tunisienne.

Il participe à la création du Comité de libération du Maghreb arabe, dont Il devient secrétaire et Abdelkrlm AI-Khattabl, président (1947).

En 1946, Fe~at Hached constitue I'UGTT (Union générale des travailleurs tuni­ siens).

Le résident général Louis Pérllller réussit à patronner un gouvernement prodestourlan, présidé par Mohamed Chenlk' et oil siège Saleh Ben Youasef, secré­ taire gén~ral du Néo-Destour (aoOt 1950), qui entame des négocl~tlons avec la France.

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