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NéæreMais telle qu'à sa mort pour la dernière foisUn beau cygne soupire, et de sa douce voix,De sa voix qui bientôt lui doit être ravie,Chante, avant de partir, ses adieux à la vie :Ainsi, les yeux remplis de langueur et de mortPâle, elle ouvrit sa bouche en un dernier effort.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : NéæreMais telle qu'à sa mort pour la dernière foisUn beau cygne soupire, et de sa douce voix,De sa voix qui bientôt lui doit être ravie,Chante, avant de partir, ses adieux à la vie :Ainsi, les yeux remplis de langueur et de mortPâle, elle ouvrit sa bouche en un dernier effort. Ce document contient 254 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Néære André Chénier Mais telle qu'à sa mort pour la dernière fois Un beau cygne soupire, et de sa douce voix, De sa voix qui bientôt lui doit être ravie, Chante, avant de partir, ses adieux à la vie : Ainsi, les yeux remplis de langueur et de mort Pâle, elle ouvrit sa bouche en un dernier effort. “ O vous, du Sébethus Naïades vagabondes, Coupez sur mon tombeau vos chevelures blondes. Adieu, mon Clinias ; moi, celle qui te plus, Moi, celle qui t'aimai, que tu ne verras plus. O cieux, ô terre, ô mer, prés, montagnes, rivages, Fleurs, bois mélodieux, vallons, grottes sauvages, Rappelez-lui souvent, rappelez-lui toujours Néære, tout son bien, Néære ses amours, Cette Néære, hélas ! qu'il nommait sa Néære, Qui pour lui criminelle abandonna sa mère ; Qui pour lui fugitive, errant de lieux en lieux, Aux regards des humains n'osa lever les yeux. O ! soit que l'astre pur des deux frères d'Hélène Calme sous ton vaisseau la vague ionienne ; Soit qu'aux bords de Poestum, sous ta soigneuse main, Les roses deux fois l'an couronnent ton jardin Au coucher du soleil, si ton âme attendrie Tombe en une muette et molle rêverie, Alors, mon Clinias, appelle, appelle-moi. Je viendrai, Clinias, je volerai vers toi. Mon âme vagabonde à travers le feuillage Frémira.

Sur les vents ou sur quelque nuage Tu la verras descendre, ou du sein de la mer, S'élevant comme un songe, étinceler dans l'air ; Et ma voix, toujours tendre et doucement plaintive, Caresser en fuyant ton oreille attentive.

”. »

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