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NAZIM HIKMET

Publié le 16/05/2020

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« NAZIM HIKMET 1902- 1963 IL n'est pas d'écrivain plus engagé que Nazim Hikmet.

Son enfance aristocratique contraste avec la suite de son existence.

Fils du consul Hikmet Nazim et d'une femme charmante, admiratrice de Lamartine et de Baudelaire, il naît à Salonique chez son grand-père Nazim Pacha, dernier gouverneur turc de la ville, estimable poète tradi­ tionnel.

Plus tard, sa famille se fixe à Kadikoy, banlieue élégante d'Istanbul.

Dès 13 ans, il s'essaye à faire des vers.

Il entre, à 15 ans, à l'École Navale d'Istanbul.

Rétif à la discipline militaire ottomane, il est exclu deux ans après, au moment où l'Empire des Sultans s'effondre et où la capitale est occupée par les Alliés.

Il s'engage dans la lutte politique en 1920, partant à pied à travers l'Anatolie pour rejoindre la Résistance kémaliste.

Il ressent un choc à ce premier contact avec des terres où domine la misère et qu'écrase un ordre social et religieux archaïque.

Il décide de se vouer à l'action révolutionnaire.

Après un séjour à Ankara, puis à Bolu, où il va comme instituteur, il part étudier en U.R.S.S.

En cours de voyage, il apprend le massacre en Mer Noire de Mustafa Suphi, fondateur du Parti Communiste Turc, et de ses quatorze compagnons.

Il écrit alors son célèbre poème Les quinze blessures, dans une forme toute nouvelle pour la poésie turque : langue populaire, vers libres puis­ samment rythmés, avec un leitmotiv de type folklorique.

Il arrive à Moscou vers la fin de 1921 et entre à l'Université Communiste des Travailleurs d'Orient.

Il se lie avec les poètes Maïakovsky et Essénine, avec le dramaturge Meyerhold, et parti­ cipe à un « collectif» théâtral d'agitation satirique.

En 1924, il rentre en Turquie, où il reçoit sa première condamnation politique.

Il se cache un moment à Izmir, puis rejoint l'U.R.S.S., où il restera de la fin de 1925 à rg2g.

Il y reprend ses activités antérieures, travaillant notamment au théâtre avec Nicolas Eck.

Son premier recueil de poèmes, le Chant de ceux qui ont bu le soleil, paraît à Bakou en 1928.

A côté de pièces d'inspiration communiste internationale, on y trouve des vers qui expriment les peines et les espoirs des masses turques d'Anatolie, avec une force encore jamais atteinte.

Nazim Hikmet rentre en Turquie en 1929 et est arrêté.

Dès lors, il passera beaucoup de son temps en prison, en procès retentissants pour propagande communiste, trouvant néanmoins la possibilité, dans ses moments de liberté précaire, de publier des poèmes, des articles (souvent signés : Orhan Selim), d'écrire des pièces de théâtre et de faire des doublages de films.

De cette période datent les poèmes 835 lignes, la Joconde et Siya-ou (1929), Et de trois!, 1 + 1 = 1 (1930), la Ville qui a perdu sa voix ( 1931), Pourquoi Benerdji s'est tué (avec passages en prose), le Télégramme venu de nuit (1932), Lettres à mafemme (1933), l'Épopée du Cheikh Bedrettin,jils du Cadi de Simavna (1936), et les pièces Maison d'un mort, le Crâne ( r 932), l'Homme oublié ( 1 935), représentées quelques jours, avec retentissement, au Théâtre de Ville d'Istanbul.

Avec ses articles dans la revue « Le mois illustré », ces ouvrages sont les seuls de Nazim Hikmet qui aient pu paraître en Turquie, où tous ses écrits sont interdits depuis 1938.

Il est, en effet, condamné, en mars r 938, à vingt-huit ans et quatre mois de réclusion (l'accu­ sation retenant surtout la découverte de ses œuvres, jugées subversives, entre les mains de mili- PHOTO LÙFTI 0ZK0K. »

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