Navigation de plaisance:Motonautisme. - Sport motonautique. - Ski nautique

« ( ( Navigation de plaisance Motonautisme.

- Sport motonautique.

- Ski nautique La navigation de plaisanc e se motoris e.

Cette tendance sera dans peu d'années aussi sensible, aussi visible que l'est depuis quel­ que temps le dév eloppement du yachting lég er.

Nombreux d 'ailleurs sont les voiliers équipés d'un moteur auxiliaire .

La tranquillité d es vallées et des côtes en sera-t-elle troublée ? Sans doute moins que les riverains semblent le craindre ...

Les cour­ ses et le ski nautique ne peuvent se prati­ quer que sur des bassins bien délimités.

Sur les cours d 'e au, la vitesse des bateaux de tourisme est réglem entée : 15 .km!h, par exemple, à Paris.

A de telles allures, aucun engin n'est bruyant et les re mous sont insi­ gnifiants.

Motonautisme Quel bateau à moteur choisir? Le canot pneumatique est le bateau dont on profite au maximum.

Il sc range chez soi, dans le placard, à la cave, il prend place dans le coffre ou sur la voiture.

Amusant jeu de plage, il n'est pas recom­ mandé pour des croisières en mer en raison de sa grande prise au vent , de son incapacité de remonter au vent et au courant ct du danger d'être déchiré sur des roches.

Mais c'est un engin idéal pour la rivière : il passe partout, il permet le ski nautique, il est peu cher.

Propulsion par hors-bord : 5 à 10 CV pour la rivière, 18 à 25 CV pour la croisière maritime, 40 CV pour le ski nautique.

Le Dinghy hors-bord va du très simple can(lt breton aux luxueuses coques étran­ gères.

C'est l'embarcation la plus répandue.

Coque de quatre, six et même huit places, propulsée par un ou deux moteurs hors­ bord.

Ce type de bateau demande un garage.

Les modèles légers peu~ !nt êL·e .mspendus par poulies au plafond d'un box ou d'un hangar.

Le petit bat eau à moteur est aujourd'hui à la portée de tous.

Sa conduite ne demande pas un entraînement ni des dispositions sportives comparables aux qualités exigées du yachtman à voile.

(Rappelons qu'un cer­ tificat de capacité est exigé : voir {asc .

9103).

Grâce aux nouveaux engins légers , robus­ te s , transportables, bon marché, le tourisme nautique ne peut que se développer sur une vaste échelle et le ski nautique, hier sport d e luxe, est mis à la portée du plus grand nombre.

Ce qui n'exclut pas les compétitions et les prouesses particulièrement spectaculaires auxqu elles se livre une petite élite sportiv e.

Le moteur hors-bord a comme premier intérêt de fractionner le poids : coque d'un côté, moteur de l'autre, ce qui donne pour des coqu es de 3 rn, 3,50 rn des ensembles portables par deux personnes et permet une mise à l'eau aisée.

Le cas échéant on emmène facilement soi-même son moteur chez le con­ cessionnaire pour révision ou réparation.

Son prix d'achat est relativement faible et il est possible d'acheter le bateau d'abord, le moteur plus tard.

Inconvénient : le moteur hors-bord, mo­ teur deux temps, consomme deux fois plus d'essence qu'un in-bord de même puissance.

90 % des coques de dinghies sont en plas­ tique; leur entretien est nul, alors qu'une coque bois demande un vernissage très coû­ teux chaque année.

Vous pouvez faire du tourisme en rivière avec un canot breton équipé d'un moteur 5 ou 10 CV.

Il vous en coûtera à l'achat moitié moins que le prix de la plus petite voiture pour un ensemble qui durera des années.

Pour les excursions en mer et les coques plus lourdes, un hors-bord de 18 à 25 CV est conseillé.

Enfin, si vous voulez principalement faire du Siki nautique, les moteurs de 28 ou 40 CV vous donneront la puissance nécessaire.

Mais ces moteurs sont lourds : 60 kg.

Ils per-. »