Napoléon III devient le premier président de la République française en 1848
Publié le 03/01/2021
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NAPOLÉON III (Charles-Louis-Napoléon Bonaparte). Empereur des Français. Né à Paris, au château des Tuileries, le 20 avril 1808, mort à Chilehurst, près de Londres, le 9 janvier 1873. On a souvent dit que Napoléon Ier, s'il n’avait été le plus grand homme de guerre de tous les temps, aurait pu devenir un des premiers écrivains français. L’œuvre écrite de son neveu, quoique abondante, est seulement celle d’un propagandiste, habile à trouver des arguments propres à toucher l’opinion publique, ouvert aux idées nouvelles, mais dépourvu de conceptions vraiment originales. Soumis dans son enfance à la double influence de sa mère, la volage et ambitieuse Hortense de Beauharnais, qui l’éleva dans l’idée qu’il était appelé à devenir l’instrument de la résurrection de l’Empire, et de ses deux précepteurs, l’ancien officier Vieillard et le fils du conventionnel Lebas, imbus des mythes glorieux de 1793, le jeune Louis-Napoléon conçut très tôt le système impérial futur comme une réalisation intégrale de la doctrine révolutionnaire. Passionné de politique, adepte du principe des nationalités, partisan du suffrage universel, il conspira dans les rangs du carbonarisme et participa, en février 1831, à l’insurrection des Romagnes. Mais cette première tentative d’action directe ayant échoué, Louis-Napoléon, devenu héritier de la dynastie des Bonaparte depuis la mort du duc de Reichstadt en 1832, décida de se faire connaître peu à peu par des écrits de circonstance. C’est ainsi qu'il publia ses Rêveries politiques, suivies d’un projet de constitution (1832), dans lesquelles il formule sa doctrine de césarisme républicain. Ayant reçu d’autre part une formation militaire théorique accomplie, il rédigea en 1833 des Considérations politiques et militaires sur la Suisse. Cet ouvrage valut au proscrit le titre de citoyen du canton de Thurgovie, et la possibilité de prendre du service dans l’armée helvétique avec le grade de capitaine. Son Manuel d’artillerie, paru en 1836, ne répondait pas uniquement cependant à des préoccupations professionnelles; l’auteur espérait aussi par ce livre, dont il faisait des services à de nombreux officiers, gagner une certaine popularité dans l’armée française. Mais, en 1838, la tentative de Strasbourg échoua, et Louis-Napoléon, expulsé par le gouvernement suisse, dut chercher refuge en Angleterre : c’est là qu’il rédigea en 1839 son volume intitulé Idées napoléoniennes, où il présente son oncle comme l’héritier direct et fidèle des principes de 89, et l’Empire comme un instrument politique au service du peuple dans sa marche vers le progrès social. A cette époque, en effet, Louis-Napoléon ne se proclamait pas seulement républicain, mais encore socialiste et, quelques mois plus tard, au cours de son internement au fort du Ham (après sa tentative de Boulogne en octobre 1840), tandis qu’il s’efforçait d’entretenir l’agitation bonapartiste par des articles dans la presse, il affirmait nettement son hostilité à la bourgeoisie et ses tendances extrémistes dans diverses études : Analyse de la question des sucres (1842), La Paix ou la guerre (1843), La Traite des nègres (1843), Le Clergé et l’Etat (1843) — ou il prenait position contre l’école religieuse, etc. C’est dans son célèbre manifeste sur L’Extinction du paupérisme (1844) que se trouve l’expression la plus claire de ses vues socialistes : il y expose en effet que le problème de la misère ne pourra être résolu que par l’établissement aux frais de l’Etat, dans les régions les moins cultivées de France, de vastes colonies agricoles au profit des ouvriers sans travail. Il n’en fallut pas plus pour que ses correspondants habituels, parmi lesquels Béranger, Louis Blanc, George Sand, Proudhon, en vinssent à le considérer comme un martyr du socialisme. On sait à quel point ces illusions furent démenties. Est-ce à dire cependant que Louis-Napoléon, devenu empereur, ait complètement renié ses rêves de jeunesse ? Non seulement il est resté fidèle au principe des nationalités, mais sa politique économique paraît avoir été toujours animée par le souci d’accroître le bien-être populaire. Favorisant l’extension de l’industrie, faisant de la France une grande nation moderne, au même rang que l’Angleterre, il multiplia aussi à travers le pays les établissements de bienfaisance, crèches, asiles d’enfants et de vieillards, sociétés de secours mutuels, cités ouvrières, etc. Il se garda cependant, pendant son règne, de continuer à livrer au public ses méditations socialistes, ne faisant paraître que des recueils de discours officiels et une Histoire de Jules César (1865-1866), à laquelle des écrivains familiers de Compiègne apportèrent une contribution discrète mais appréciable. Après la défaite de 1870, enfin, de son exil en Angleterre, l’empereur déchu essaya sous des prête-noms d’atténuer sa responsabilité dans les malheurs de la patrie — cf. Campagne de 1870; causes qui ont amené la capitulation de Sedan (1872). Son idée d’un césarisme national restera vivace et constituera l’une des forces politiques de la France des débuts de la IIIe République; non seulement elle inspirera officiellement le parti bonapartiste, mais on peut encore en trouver des échos dans le programme électoral rédigé en 1889, au plus fort de l’agitation boulangiste, par un jeune candidat nancéen, Maurice Barrés.
«
Introduction :
Napoléon III fut le premier président de la République française en 1848.
S’apercevant que la Constitution ne lui permet pas de briguer un second mandat, il décide
alors de mener un coup d'Etat le 2 décembre 1851, ainsi que deux plébiscites en 1851 et
1852 afin de rétablir la dignité impériale et d'obtenir le soutien du peuple.
La majorité
des Français soutiennent et approuve sa politique mais une minorité de Français la
désapprouve.
Le texte 1 est une retranscription d’ un toast porté à Napoléon III lors d’un conseil
des ministres, par un de ses ministres, Victor Duruy dont nous ne possédons pas la date
cependant rapportée dans ses Notes et souvenirs, volume, 1902. un toast pour glorifier
l'Empire .
Contrairement au texte 1, Le texte 2 est extrait du recueil Napoléon le Petit de Victor
Hugo, paru en 1852, il serait en effet un recueil dédié à critiquer Napoléon III.
le but est
de décrédibilisé l'Empereur.
Problématique : Comment les deux auteurs jugen t la personne de Louis -Napoléon
Bonaparte et le pouvoir qu’il exerce ?
Dans un premier temps , nous verrons que les deux auteurs n e considèrent pas
Napoléon III de la même façon ; puis dans un second temps, nous montrerons comment
ces deux auteurs trouvent que le Second Empire est représentatif de l’image de Napoléon
III.
Partie 1 :
Napoléon III est considéré de diverse façon par le peuple , soit comme un
représentant du peuple, soit comme un tyran.
Victor Duruy déclare à la fin du conseil de s
ministres que : « le Prince représente le Pays et qu’en prononçant son nom, nous
évoquons au milieu de nous l’image de la Patrie elle -même ». Ce qui montre le rôle
important de Napoléon III, qui se soucierais de l’avis de son peuple, notamment lors du
pl ébiscite du 8 mai 1870, où s’organise le premier sondage d’opinion.
Victor Duruy a également souligné l’engagement personnel vis -à-vis de Napoléon III ,
expliquant qu’il « imposé comme une tâche personnelle le soin de travailler sans relâche
à améliorer la condition matérielle et morale du plus grand nombre ».
Il décrivait donc
que Napoléon III possédait une figure d’un grand homme politique capable de pouvoir
restaurer la gloire de son oncle Napoléon Ier.
Contrairement à Victor Duruy , Victor Hu go
ne partage en aucun cas la même opinion , il décrit Napoléon III comme « un malfaiteur
de la plus cynique et de la plus basse espèce ».
Il qualifie son coup d’Etat du 2 décembre
1851 de « crime »..
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