Namibie.
Publié le 08/12/2021
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Namibie. autrefois Sud-Ouest africain. État d'Afrique australe,
situé sur l'océan Atlantique, entre l'Angola et l'Afrique du Sud. Le
président est élu pour cinq ans (renouvelables) par l'Assemblée
nationale, elle-même élue pour la même durée au scrutin
proportionnel. Un conseil national, élu pour six ans, représente les
régions.
Géographie.
Le relief est composé de trois ensembles méridiens. Le Namib est une plaine côtière,
désert brumeux et même humide, mais sans pluies. La dorsale méridienne domine le
Namib de manière très abrupte au centre et au sud ; c'est un plateau complexe, avec
inselbergs et dépressions fermées (Etosha). Elle se rattache en douceur aux plateaux
monotones du Kalahari. Le climat est sec, et la sécheresse explique la faiblesse du chiffre
de la population, souvent composée de peuples réfugiés (Bochimans pratiquant la cueillette
en bordure du Kalahari). Les Ovambos (au nord) représentent la moitié des habitants. Les
Blancs sont des Afrikaners et les descendants de colons allemands. Cette population est
urbanisée à 36 %.
Les Blancs détiennent le pouvoir économique, en étroite relation avec des intérêts sudafricains. L'agriculture, rudimentaire, comprend surtout les productions des grandes fermes
européennes du Centre et du Sud (maïs et pommes de terre). Mais l'élevage domine :
élevage nomade des Africains, élevage spéculatif des Européens, avec notamment la
production de peaux de caracul (astrakan). Lüderitz est un grand port de pêche. Mais c'est
l'extraction minière qui constitue la richesse principale du pays : elle représente plus de
75 % des exportations. Le diamant domine dans le sud du Namib, suivi par le zinc, le
plomb, le vanadium de Tsumeb et Grootfontein. La Namibie est très tributaire
économiquement de la République d'Afrique du Sud : les voies de communication, routes
et voies ferrées, sont reliées aux réseaux du puissant voisin, qui est aussi le principal
partenaire commercial de la Namibie. En revanche, celle-ci a recouvré, en 1994, la
souveraineté sur le port en eau profonde de Walvis Bay, naguère enclave sud-africaine.
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Les livres
Namibie - Fish River Cañon, page 3370, volume 6
Namibie - extraction du minerai diamantifère, page 3370, volume 6
Histoire.
La Namibie fut occupée par les Bochimans et les Hottentots, puis, au XVIe siècle, par des
populations bantoues (ethnies des Hereros et des Ovambos). Découvert par les Portugais
au XVe siècle, le territoire, en partie désertique, ne fut évangélisé par des missionnaires
anglais et allemands qu'au début du XIXe siècle. La Grande-Bretagne tenta un moment
d'annexer Walvis Bay et quelques îles du littoral, et les rattacha à la colonie du Cap en
1876. Mais c'est l'Allemagne qui colonisa finalement la région en 1884, faisant face à de
nombreuses révoltes et anéantissant aux quatre cinquièmes les Hereros. Le Sud-Ouest
africain fut conquis dès 1915 par l'Union sud-africaine, à laquelle l'administration du
territoire fut confiée par mandat de la Société des Nations après la Première Guerre
mondiale (1920). Le gouvernement sud-africain mena alors une politique constante
d'intégration du territoire, accordant en 1924 la naturalisation automatique aux colons
allemands et annexant finalement le territoire en 1949, malgré l'opposition de l'ONU.
Poussée par les pressions internationales contre l'apartheid instauré dans le pays, celle-ci
retira le mandat de tutelle à l'Afrique du Sud en 1966. À la même date, un mouvement de
libération nationale marxiste, la SWAPO (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain),
se constitua, et fut reconnu en 1973 par l'ONU comme seul représentant légitime du pays
désormais dénommé Namibie. La SWAPO mena après 1974 des opérations de guérilla à
partir de bases installées en Angola. En 1977-1978, les puissances occidentales
s'efforcèrent d'imposer leur médiation, et l'on put croire un moment que la Namibie
s'acheminait vers l'indépendance. Mais, dès 1979, l'Afrique du Sud opérait des raids contre
les camps de la SWAPO, s'avançant même jusqu'en Angola, sur les bases de la guérilla, en
1981.
Après 1983, la Namibie fut administrée directement par l'Afrique du Sud dans le cadre
d'un régime transitoire. Mais, en décembre 1988, un accord tripartite permit le départ des
Cubains d'Angola et ouvrit le processus d'accession à l'indépendance de la Namibie (le port
de Walvis Bay restant à l'Afrique du Sud). En décembre 1989, les premières élections
générales donnèrent à la SWAPO une majorité de 57 % des voix qui, en obligeant ce
mouvement à collaborer avec l'Alliance démocratique de Turnhalle, libérale, permit de
promouvoir une politique réaliste. Il fallait en effet tenir compte du contexte spécifique
d'une région où la minorité blanche détient l'ensemble des pouvoirs économiques réels, au
risque de mécontenter la base électorale noire et marxiste de l'ancien mouvement de
libération nationale. Le pays, devenu indépendant le 21 mars 1990, s'est doté d'une
Constitution qui a instauré le multipartisme, garanti l'indépendance du pouvoir judiciaire,
aboli la peine de mort et reconnu la propriété privée. Les élections présidentielles,
favorables au chef de l'État, Sam Nujoma, et législatives de 1994 ont confirmé la
suprématie de la SWAPO.
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Les corrélats
Afrique du Sud - Histoire - La longue suprématie blanche
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Les corrélats
Afrique
Afrique du Sud - Histoire - La longue suprématie blanche
Bochimans
Damaras
Kalahari
Sud-Ouest africain
SWAPO (South West Africa People's Organization)
Windhoek
Les médias
Namibie - carte physique
Namibie - tableau en bref
Namibie - tableau en chiffres
Afrique - carte politique
Les livres
costumes - les habitants d'Opuwo (Namibie), page 1290, volume 3
Namibie. autrefois Sud-Ouest africain. État d'Afrique australe,
situé sur l'océan Atlantique, entre l'Angola et l'Afrique du Sud. Le
président est élu pour cinq ans (renouvelables) par l'Assemblée
nationale, elle-même élue pour la même durée au scrutin
proportionnel. Un conseil national, élu pour six ans, représente les
régions.
Géographie.
Le relief est composé de trois ensembles méridiens. Le Namib est une plaine côtière,
désert brumeux et même humide, mais sans pluies. La dorsale méridienne domine le
Namib de manière très abrupte au centre et au sud ; c'est un plateau complexe, avec
inselbergs et dépressions fermées (Etosha). Elle se rattache en douceur aux plateaux
monotones du Kalahari. Le climat est sec, et la sécheresse explique la faiblesse du chiffre
de la population, souvent composée de peuples réfugiés (Bochimans pratiquant la cueillette
en bordure du Kalahari). Les Ovambos (au nord) représentent la moitié des habitants. Les
Blancs sont des Afrikaners et les descendants de colons allemands. Cette population est
urbanisée à 36 %.
Les Blancs détiennent le pouvoir économique, en étroite relation avec des intérêts sudafricains. L'agriculture, rudimentaire, comprend surtout les productions des grandes fermes
européennes du Centre et du Sud (maïs et pommes de terre). Mais l'élevage domine :
élevage nomade des Africains, élevage spéculatif des Européens, avec notamment la
production de peaux de caracul (astrakan). Lüderitz est un grand port de pêche. Mais c'est
l'extraction minière qui constitue la richesse principale du pays : elle représente plus de
75 % des exportations. Le diamant domine dans le sud du Namib, suivi par le zinc, le
plomb, le vanadium de Tsumeb et Grootfontein. La Namibie est très tributaire
économiquement de la République d'Afrique du Sud : les voies de communication, routes
et voies ferrées, sont reliées aux réseaux du puissant voisin, qui est aussi le principal
partenaire commercial de la Namibie. En revanche, celle-ci a recouvré, en 1994, la
souveraineté sur le port en eau profonde de Walvis Bay, naguère enclave sud-africaine.
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Les livres
Namibie - Fish River Cañon, page 3370, volume 6
Namibie - extraction du minerai diamantifère, page 3370, volume 6
Histoire.
La Namibie fut occupée par les Bochimans et les Hottentots, puis, au XVIe siècle, par des
populations bantoues (ethnies des Hereros et des Ovambos). Découvert par les Portugais
au XVe siècle, le territoire, en partie désertique, ne fut évangélisé par des missionnaires
anglais et allemands qu'au début du XIXe siècle. La Grande-Bretagne tenta un moment
d'annexer Walvis Bay et quelques îles du littoral, et les rattacha à la colonie du Cap en
1876. Mais c'est l'Allemagne qui colonisa finalement la région en 1884, faisant face à de
nombreuses révoltes et anéantissant aux quatre cinquièmes les Hereros. Le Sud-Ouest
africain fut conquis dès 1915 par l'Union sud-africaine, à laquelle l'administration du
territoire fut confiée par mandat de la Société des Nations après la Première Guerre
mondiale (1920). Le gouvernement sud-africain mena alors une politique constante
d'intégration du territoire, accordant en 1924 la naturalisation automatique aux colons
allemands et annexant finalement le territoire en 1949, malgré l'opposition de l'ONU.
Poussée par les pressions internationales contre l'apartheid instauré dans le pays, celle-ci
retira le mandat de tutelle à l'Afrique du Sud en 1966. À la même date, un mouvement de
libération nationale marxiste, la SWAPO (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain),
se constitua, et fut reconnu en 1973 par l'ONU comme seul représentant légitime du pays
désormais dénommé Namibie. La SWAPO mena après 1974 des opérations de guérilla à
partir de bases installées en Angola. En 1977-1978, les puissances occidentales
s'efforcèrent d'imposer leur médiation, et l'on put croire un moment que la Namibie
s'acheminait vers l'indépendance. Mais, dès 1979, l'Afrique du Sud opérait des raids contre
les camps de la SWAPO, s'avançant même jusqu'en Angola, sur les bases de la guérilla, en
1981.
Après 1983, la Namibie fut administrée directement par l'Afrique du Sud dans le cadre
d'un régime transitoire. Mais, en décembre 1988, un accord tripartite permit le départ des
Cubains d'Angola et ouvrit le processus d'accession à l'indépendance de la Namibie (le port
de Walvis Bay restant à l'Afrique du Sud). En décembre 1989, les premières élections
générales donnèrent à la SWAPO une majorité de 57 % des voix qui, en obligeant ce
mouvement à collaborer avec l'Alliance démocratique de Turnhalle, libérale, permit de
promouvoir une politique réaliste. Il fallait en effet tenir compte du contexte spécifique
d'une région où la minorité blanche détient l'ensemble des pouvoirs économiques réels, au
risque de mécontenter la base électorale noire et marxiste de l'ancien mouvement de
libération nationale. Le pays, devenu indépendant le 21 mars 1990, s'est doté d'une
Constitution qui a instauré le multipartisme, garanti l'indépendance du pouvoir judiciaire,
aboli la peine de mort et reconnu la propriété privée. Les élections présidentielles,
favorables au chef de l'État, Sam Nujoma, et législatives de 1994 ont confirmé la
suprématie de la SWAPO.
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Sud-Ouest africain
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