Databac

Namibie (2000-2001) Radicalisation du pouvoir politique

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Namibie (2000-2001) Radicalisation du pouvoir politique. Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Namibie (2000-2001) Radicalisation du pouvoir politique La question du partage de la terre a resurgi avec les tensions entre des centaines de familles, qui occupaient en janvier 2001 des terrains d'État, et les fermiers voisins.

La menace d'une occupation forcée des terres des fermiers blancs a été brandie par des syndicats proches de la SWAPO (Organisation du peuple du Sud-Ouest africain), obligeant le gouvernement à réagir.

La création d'une nouvelle taxe foncière, dont le non-paiement permet à l'État de saisir la terre, n'a pas désamorcé la crise.

La reproduction du "modèle" zimbabwéen était également dans les esprits avec les inquiétantes menaces d'arrestations proférées par le président Samuel Nujoma et son entourage à l'encontre des homosexuels, stigmatisés comme les principaux vecteurs du VIH (virus de l'immuno-déficience humaine, déclencheur du sida).

La maladie pèse sur l'économie et le budget 2001 a prévu une augmentation de 60 % des dépenses médicales du fait des maladies liées au sida. Les relations entre le gouvernement et la presse se sont dégradées, notamment à cause du traitement du conflit angolais (la Namibie soutient, en effet, le gouvernement angolais dans sa lutte contre l'UNITA - Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola - de Jonas Savimbi).

La région du Kavango était en effet le théâtre d'affrontements entre l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola), l'armée angolaise et les forces de sécurité namibiennes, détruisant les infrastructures économiques et sociales et poussant les habitants à l'exode.

L'opposition condamnait l'inertie de S.

Nujoma dans ce cas, alors qu'il entendait poursuivre l'engagement militaire au Congo (-Kinshasa) en faveur du régime Kabila, aux côtés du Zimbabwé (ou contre l'Ouganda et le Rwanda), et la répression contre les indépendantistes de Caprivi.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles