Mythologie

« Récits fondateurs Mythologie gréco-romaine Évaluation de mythologie : 7 novembre 2011 I) Mythologie et origines A) Prolégomènes à l'étude de la mythologie 1) Les caractères du mythe Que sont les mythes ? Ce sont des histoires extraordinaires sans auteurs .

Fondamentalement, les mythes sont des récits.

En grec, muthos, le mythe est un discours narratif.

Les mythes sont donc des histoires mais au contraire, les histoires ne sont pas forcément des mythes. Le mythe participe activement à la littérature puisqu'il raconte des histoires.

Il appartient à un temps primordial, un temps avant l'histoire humaine, qui n'appartient donc pas à l'humanité.

Il raconte des événements extraordinaires (ex : animaux qui parlent, naissances sans conceptions, montagnes qui bougent...).

On ne se pose pas de questions face aux mythes.

Ils n'ont pas d'auteurs attitrés, ils sont sans auteurs, anonymes et n'ont par exemple que des auteurs par reprises (ex : Sophocle pour le mythe d'Oedipe).

Ils mettent en scène des êtres supra-humains (dieux, déesses, animaux, hommes qui sont plutôt appelés ici héros).

Ces personnages extra ordinaires ont existé à leur époque mais sans moyen de le vérifier. Ce sont des histoires de nature étiologique .

La science met en lumière les enchaînements des faits qui conduisent à un phénomène.

Elle pose des hypothèses et vérifie ensuite celles-ci.

On aboutit enfin à une théorie.

La littérature elle aussi imagine des hypothèses. Mais contrairement aux sciences, les faits mythiques n'ont pas besoin de vérifier les faits qu'elle apporte.

Les débouchés ne sont pas scientifiques mais imaginaires.

(ex : Athena sortie tout armée du crâne de Zeus).

Dans les mythes les choses sont comme ça un point c'est tout.

On ne se pose pas de questions. Les mythes racontent des histoires qui ont pour but d'expliquer à leur manière l'origine de l'origine (univers, hommes sur terre, cités fondées...), le mystère des phénomènes naturels (étoiles, ciel, orages, saisons,..), les mystères biologiques (astronomie, climat,...), les mystères du comportement humain (amour, violence, haine...) et enfin le mystère de la mort (ex : Orphée parti aux Enfers pour chercher Euridice (amour+mort)).

La nature étiologique des mythes ici donne donc des explications à certains mystères. La mythologie relève donc de la littérature mais étant donné qu'elle explique le monde dans lequel l'homme vie, elle participe aussi à la religion.

Dans l'antiquité, il n'existe pas de coupure entre la littérature et la religion. Les mythes sont aussi des histoires à fonction sociale .

En effet, comme dit auparavant, ils ont un fort lien avec la religion.

Et, dans l'antiquité, la religion a un fort caractère sociale.

Elle est omni présente dans la vie des citoyens (ex : Socrate condamné à mort car accusé de corrompre la jeune athénienne par du vocabulaire impie).

La société et la religion sont ainsi intimement imbriqués dans la société grec.

Le message que transmet le mythe va être partagé par l'ensemble de la société grec (ex : l'eau ne touche jamais le ciel).

Le mythe va alors devenir un facteur de stabilité pour la population car ils vont tous croire, adhérer au même mythe.

La mythologie a donc une fonction de. »