Mythe et raison

« Chapitre 2 : Mythe et raison Bibliographie : Les mythes platoniciens , Geneviève Droz, éd.

Points Seuil « Saquenes » La mythologie , Edith Hamilton, coll.

Marabout D’emblé la position entre mythe et raison n’est pas franche : - Les mythes se présente dans toute civilisation comme des récits qui donnent une explication, donc une forme de raison du monde, de l’homme, et dans l’ensemble ils parlent des origines du monde.

Le mythe apparait comme un discours concurrencé sur l’aspect des origines le discours scientifiques.

- Les philosophes se servent et utilise, crée des mythes.

Or, la philosophie est un discours basé uniquement sur la raison, des concepts et non sur l’imaginaire.

Il y a donc une certaine proximité entre le discours du mythe et le discours de la raison, de la science. Le mythe :  Il se présente toujours sous l’aspect d’un récit qui met en scène des Dieux, des demi-dieux, des créatures surnaturelles, … L’ensemble des mythes sont toujours des récits fondateurs car ils parlent toujours des origines de l’ensemble des phénomènes de la nature, de l’Homme, ils tentent de justifier la condition humaine, origine aussi d’une société.  Il va être une représentation de l’imaginaire collectif.

Le mythe s’exprime par images ou symboles.

C’est un discours qui n’est pas conceptuel, il s’adresse donc à l’imaginaire.

Tout mythe est un discours qui s’adresse à un groupe, c’est un discours partagé, il n’est vivant que s’il se partage et se transmet.

Il se transmet avant tout par l’oral.

 Le mythe est un récit mensonger, illusoire, faux.

C’est une croyance infondée, c’est « une légende urbaine ».

 Le mythe est une allégorie philosophique.

C’est une représentation imagée d’une idée abstraite.

Pour faire comprendre un concept, on utilise une image.

Remarques : Il y a un lien entre le mythe et la religion, le mythe est ou a était l’objet d’une croyance religieuse. Les personnages des mythes ont un caractère sacré, ils font l’objet d’un culte car ils incarnent pour la société un idéal, une vertu ou un vice.

Le mythe cherche non pas à convaincre mais à persuader.

Le mythe n’est pas une démonstration. Il utilise non pas les concepts, les raisonnements mais des images qui vont avoir une tonalité affective.

Le mythe raconte quelque chose qui intéresse au plus près les besoins ou les désirs humains, d’où venons-nous, qu’elles sont nos valeurs ? Dans chaque cas le mythe a une fonction morale : cela aide les Hommes à vivre en harmonie avec la nature, dans une société dans laquelle ils ne se reconnaissent plus, à trouver un sens à son existence.

Cela aide à trouver des repères dans l’existence.

Le mythe va servir à expliquer ce que l’on ne peut pas expliquer par le langage du concept.

Les mythes sont une manière de figurer l’inexplicable scientifiquement.

La raison : « ratio » (latin) / « logos » (grec) En Grec il désigne le langage, le discours ou le calcul ou la pensée, la raison En Latin il désigne une notion de calcul, de proportion, du discours.

Il désigne l’idée qu’on organise quelque chose.

On donne un sens, un ordre, une saison à quelque chose.

Cette mise en ordre se 1 CULTURE G – PHILOSOPHIE - CHAPITRE 2. »