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Mysticisme (analyse et critique de la doctrine)

Publié le 13/02/2016

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Notre époque matérialiste ne comprend plus le mysticisme, et en particulier le mysticisme chrétien. A tel point que celui qui proclame vivre pour sa foi, même en tant que simple croyant, semble appartenir à une autre époque et être quelque peu inadapté au monde moderne. Et ceux qui recherchent la sagesse et la spiritualité sont tentés de les trouver ailleurs que dans la société occidentale, par exemple en Orient, quand ce n'est pas dans la doctrine fumeuse de

quelque secte. Pourtant, les grands mystiques chrétiens comme saint Jean de la Croix ou sainte Hildegarde de Bingen nous offrent des exemples que l'on pourrait suivre avec profit si l'on veut développer sa vie spirituelle. Pour le philosophe, ces expériences échappent à la raison et au dicible. Ce qui ne veut pas dire qu'elles soient illusoires. Mais elles relèvent du sentiment, de l'intuition, du «cœur», comme dirait Pascal, et non de l'expérience rationnelle.

« On ne peu t pas êt re mystique aujourd'hui ·~[·1:• Tout sentiment religieux est une illusion qui a sa source dans le désir enfantin d'être rassuré.

La contemplation, l'extase sont des expériences imaginaires.

Il n'y a pas de place pour le mysticisme dans notre époque rationaliste.

Le mysticisme est une illusion F reud a montré , dans L'Avenir d'une illu­ sion, que la religion était un e illusi on.

La source de cette dernière est à chercher dans le sentiment de détresse infantile que ressent le petit enfant , et dans son besoin d'être protégé et aimé par son père.

La r e ligi on se substitue, chez l'adulte, à ce sen­ timent.

Elle le conso le de la dureté de l a vie et l'aide à surmonter l'an­ goisse de la mort.

La contemplation est imaginaire E n croyant pouvoir communier direc­ tement avec la divinité, le mystique s'illusionn e.

L'expérienc e m ys tiqu e est imaginaire et n'a •Un mystique , c' est tou­ jours un homme qui veut oubl ier quelque chose.

• Jean ·Paul Sartre , Situations 1 rien de rée l.

En obser ­ vant la fameuse statue de sain te Thérèse par le B ernin, La ca n a souli­ gné combien l'extase de la sain te ressemblait à une extase érot iqu e.

Sartre a lui aussi dénoncé l'impossibilit é de toute. »

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