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Myanmar (Birmanie) - 1996-1997

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/449957.txt[12/09/2020 03:40:06] Myanmar (Birmanie) 1996-1997 Plus que jamais les investissements étrangers dans le pays ont été l'objet de polémiques.

La contestation ne venait plus seulement de la Ligue nationale pour la démocratie (L ND, opposition) ou des responsables du gouvernement en exil du Dr Sein Win, mais de l'Union européenne et des États-Unis.

Après avoir annoncé, le 3 octobre 1996, des restrictions à la délivrance de s visas aux responsables du Comité d'État pour la restauration de la loi et de l'ordre (SLORC, gouvernement milit aire au pouvoir), le président Clinton a décidé de mettre en oeuvre les sanctions économiques (interdiction des nouveaux investissements) prévues par la loi Cohen-Feinstein (juillet 1996) .

Pour justifier cette décision, les responsables américains ont souligné non seulement les entraves à la liberté d'action de Aung San Suu Kyi (leader de la LND et de l'opposition) mais aussi le refus du gouve rnement de Rangoon de coopérer dans la lutte contre le trafic de drogue.

Pourtant, la junte a continué d'accueillir les leaders des pays voisi ns (Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Thaïlande).

Cependant, fin 1996, les relations se sont ten dues avec Pékin - le premier secrétaire du SLORC a dénoncé les manoeuvres politiques du Parti communiste b irman.

Fidèle à son choix d'engagement constructif, l'ANSEA (Association des nations du Sud-Est a siatique) a conféré à la Birmanie le statut d'observateur et l'a conviée à participer au Forum ré gional de sécurité collective (ANSEA Regional Forum - ARF).

Le sommet informel de l'Association (novembre) a en outre décidé de l'admettre, le jour venu, simultanément comme membre de plein droit avec le Laos et le Cambodge.

Néanmoins, bien des réserves persistaient pour une intégration immédiate.

Ainsi, le Premier ministre de Singapour a estimé que la Birmanie ne serait, pour des raisons politiques et é conomiques, pas prête en 1997.

La position thaïlandaise a été aussi ambiguë, la frontière e ntre les deux pays étant régulièrement secouée par les incursions des soldats birmans, mais aussi par les attaques de l a DKBA (Armée démocratique bouddhiste karen), ralliée à Rangoon, dans les camps de réfugi és karens.

La situation intérieure est apparue loin de répondre aux attentes de la communauté internationale et des investisseurs.

Après de nouvelles manifestations étudiantes en dé cembre 1996, en mars 1997, de violents heurts ont opposé des moines bouddhistes et des musulmans.

Les raison s de ces affrontements sont demeurées obscures, mais ils traduisaient les malaises de la socié té.

Plus inquiétant pour l'avenir, des rivalités de pouvoir ont agité la junte elle-même.

Alors que l' on s'interrogeait sur l'origine de l'attentat qui a tué, le 6 avril 1997, la fille du général Tin Oo, ont circulé des rumeurs portant sur l'opposition croissante entre le général Khin Nyunt et le général Maung Aye (vice-p résident du SLORC).

Dans un climat de tensions permanentes, l'opposition a vu sa marge de manoeuvre à nouve au réduite.

En septembre 1996, date à laquelle Suu Kyi avait convoqué un congrès de la LND pou r examiner un projet alternatif de Constitution, le prix Nobel de la paix 1991 se trouvait à nouveau en résidence surveillée.

Par ailleurs, les exportations ont diminué, le déficit commercial s'est creusé ( 1710 millions de dollars).

À l'été 1997, le pays s'est trouvé en situation de quasi-faillite et sa monnaie s'est effondrée.. »

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