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MURAT, Joachim(25 mars 1767-13 octobre 1815)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : MURAT,  Joachim (25 mars 1767-13 octobre 1815) Maréchal de France, roi de Naples (1808-1815) A cause d'une querelle, le fils d'aubergiste qu'est Murat est chassé du séminaire de Cahors. Ce document contient 363 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.  

MURAT (JOACHIM, GRAND DUC DE BERG ET DE CLÈVES, ROI DE NAPLES)

Maréchal de France né à Labastide-Fortunière (Lot) en 1767. Engagé dans la garde constitutionnelle de Louis XVI, il fit ensuite les campagnes de la Révolution. Il fut aide de camp de Bonaparte en Italie où il se couvrit de gloire (Bassano, Mantoue, Rivoli). Sa témérité est restée légendaire. Il se battit ensuite brillamment en Egypte (Alexandrie, Aboukir, les Pyramides, Saint-Jean-d’Acre) et obtint le grade de général de division. Le 18 Brumaire, il seconda Bonaparte qui lui donna le commandement de la garde consulaire et la main de sa sœur Caroline. Après Marengo, où il dirigeait la cavalerie, il fut nommé gouverneur de la République cisalpine, puis gouverneur de Paris. En 1804, il reçut le bâton de maréchal. Il parut avec éclat à Austerlitz, à léna, à Eylau, à Friedland. En 1808, il réduisit l’émeute de Madrid. Il aspirait à s’asseoir sur le trône d’Espagne, mais Napoléon préféra y placer son frère Joseph. En contrepartie, il obtint celui de Naples. Il dirigea ce royaume avec habileté et voulut se libérer de la tutelle de l’Empereur, provoquant des tensions dans leurs relations. Toutefois, en 1812, il le rejoignit en Russie où son courage ne faillit point. Il combattit encore à Dresde et Leipzig, puis revint à Naples où il négocia secrètement avec les coalisés. Le traité qu’il signa, inspiré par Montesquieu et par les principes de la monarchie anglaise, le laissait souverain de Naples mais l’obligeait à fournir une division aux adversaires de l’Empereur. C’est alors que le congrès de Vienne rendit le royaume de Naples aux Bourbons. Pendant les Cent-Jours, il déclara la guerre à l’Autriche. Réfugié en Corse après Waterloo, il débarqua ensuite en Calabre mais fut pris et fusillé sur l’ordre de Ferdinand IV de Bourbon, rois des Deux-Siciles, le 13 octobre 1815.

« MURAT, Joachim (25 mars 1767-13 octobre 1815) Maréchal de France, roi de Naples (1808-1815) A cause d’une querelle, le fils d’aubergiste qu’est Murat est chassé du séminaire de Cahors.

En février 1787, il s’engage comme cavalier dans les chasseurs des Ardennes.

En mai 1792, il est maréchal des logis et lieutenant, en octobre de la même année.

A la mort de Marat qu’il révère, il souhaite faire changer une lettre de son nom.

Ce n’est qu’à la protection de Cavaignac qu’il doit de n’être pas poursuivi à la chute de Robespierre .Bonaparte auquel il parvient à ramener les canons nécessaires, lors de l’insurrection royaliste du 13 vendémiaire , le fait nommer chef de brigade.

Dès l’année suivante, il est son aide de camp pour les campagnes d’Italie de 1796 .

Il est encore auprès de Bonaparte en Egypte .

Sa bravoure, proche de la témérité, lui vaut d’être nommé général de division sur le champ de la bataille d’Aboukir même, le 25 juillet 1799.

Lors du coup d’Etat du 18 brumaire , c’est lui qui disperse le Conseil des Cinq-Cents .

Il est nommé aussitôt commandant de la garde consulaire.

Le 20 janvier 1800, il épouse Caroline Bonaparte, s œ ur du Premier consul.

Lorsque celui-ci devient empereur, il fait de son beau-frère un maréchal en 1804, il est encore grand amiral et prince d’Empire en 1805.

A ces titres s’ajoutent encore, en 1806 et 1808, ceux de grand duc de Berg et de Clèves.

Lieutenant général du royaume en Espagne, il remplace Joseph en tant que roi de Naples, le 15 juillet 1808. S’il participe encore à la campagne de Russie avec une bravoure qui ne se dément pas, il revient, dès le 24 octobre 1813, à Naples et signe, dès le début de l’année suivante, un traité avec l’Autriche.

Il ne songe désormais plus, quel que soit le sort de l’Empire, qu’à sauver son royaume. Louis XVIII refuse de reconnaître l’usurpateur, qu’il est, d’un autre trône des Bourbons.

Pendant les Cent-Jours , il se rallie à Napoléon, proclame en avril 1815 l’indépendance de l’Italie, mais il est défait à Tolentino, le 2 mai 1815.

Arrêté alors qu’il vient de débarquer en Calabre, il est fusillé le 13 octobre 1815 .. »

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