Mungo Park

« Mungo Park 1771-1806 De tous les grands fleuves africains, c'est le Niger qui fut le premier à être reconnu systématique­ ment.

Vers 1800, on ne savait presque rien encore de œ fleu ve.

On ne savai t pas où il prenait nai s­ sàn~e, où il se jetait dan s la mer et même, on igno ­ rait dans quelle direction il coulait.

En 1352 , le fa­ meux explorateur arabe du mo yen âge, Ibn Battu­ ta, avait relié Tanger à Tombouctou en passa nt par le Sahara .

Il comptait ainsi parmi les premier s à a voir vu le fleuve.

Il crut qu'il s'ag issai t du Nil ou d'un de ses grands affluents.

En 1788 , Sir Jo­ seph Banks fondait "l'Association pour la pro­ motion de la découverte des territoire s africains".

Banks était le naturaliste britannique le plu s avan­ cé de s on époque.

En outre, il avait une grande ex­ périence des voyages, ayant exploré l'océan Paci­ fique avec le capitaine Cook.

L'Assoc iation déci­ da d'entreprendre des études sur le my stérieux Ni­ ger.

Le premier explorateur sollicité par Banks fut l'A­ méricain John Ledyard, qui, lui aussi, avait nav i­ gué aux côtés du capitaine Cook.

Ledyard se ren­ dit tout d'abord en Egypte.

Il voulait y chercher une caravane qui aurait pu l'amener à Tombouc­ tou à travers le désert.

Mais Led yard fut atteint de dysenterie au Caire, et le candidat suivant de l'As­ sociation fut le major Daniel Houghton, un offi­ cier britannique.

Houghton était plus à l'ai se en mer que dans le désert.

Quand il débarqua dan s 198 Ci-dessus: Mungo Park (177/­ /806) é tait le troi siè me homme envo yé par "l'Assoc iation a/ri­ caine" de Londres pour décou­ vrir la source du Nil el l'em­ bouchure du Niger.

A droit e: Pour déterminer leur position, les exp lorateur s dispo­ saient d'un sex tant de poche.

Ce modèle date d'environ 1800 .

Ci-dessous: D'ap rès celle eau for­ le , Mungo Park était importuné par les A/ricain s, à cause de sa peau blanche el de ses vête ment s.

l'embouchure du fleuve Gambie et fit route vers l'est, il croyait pouvoir atteindre Tombouctou en un mois environ.

Deux lettres de Houghton par­ vinrent en Angleterre , puis il disparut sans laisser de traces.

L 'Association supposa que Houghton et ses com­ pagnons avaient été dépouillés et massa crés , en raison des nombreuses marchandises qu'ils trans­ portaient.

On en tira la conclusion que s on succes­ seur devrait être "un vo yageur au caractère ami­ cal et d 'allure avenante , n' emmenant avec lui au­ cune des cho ses susceptible s de tenter les bri­ gands" .

C'est seulement en 1794 qu'un candidat approprié se présenta.

C'était Mungo Park , un chirurgien écossais âgé de vingt-trois ans, qui venait à peine de rentrer de Su- matra sur un navire de la Compagnie des Indes orientales.

Park y avait découvert huit nouvelles. »