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Mungo Park

Publié le 16/05/2020

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« Mungo Park1771-1805 Mungo Park naquit le 10 septembre 1771, septième enfant d'un fermier de Fowlshiels, près de Selkirk, en Écosse.Ayant obtenu son doctorat en médecine à l'Université d'Édimbourg, il fit, en 1792-1793, en qualité de chirurgien dubord, un voyage à Sumatra, où il découvrit de nouvelles plantes.

En 1793, il offrit ses services comme explorateur àl'African Association, qui avait été fondée en 1788 pour promouvoir les découvertes et l'expansion commerciale etpolitique en Afrique.

C'est ainsi qu'il fut envoyé au fleuve Gambie, chargé d'instructions lui enjoignant de pénétrerjusqu'au Niger pour en découvrir la source et l'embouchure et en visiter les principales villes, en particulierTombouctou. A Pisania sur le Gambie, Park passa six mois avec des marchands anglais afin d'apprendre la langue mandingo et des'accoutumer au climat.

Le 2 décembre 1795, il partit en direction de l'est avec deux indigènes et un cheval.

Levoyage s'effectua rapidement et sans encombre.

Mungo Park traversa les fleuves Falémé et Sénégal pour atteindreKooniakary (à trois cents milles de Pisania).

Il entra alors dans le Ludamar, un royaume maure ; il y fut d'aborddépouillé de presque tout ce qu'il possédait et, au début de mars 1796, à Samee (à six cents milles est-nord-est dePisania) il fut pris lui-même et conduit dans un camp maure à Binaun (15° 15' N.

- 5° 50' O.).

Enfermé avec ses deuxhommes, insulté, laissé à demi mort de faim et avec si peu d'eau qu'il en eut parfois le délire, il parvint à s'échapperle 26 mai.

Seul, sans provisions d'aucune sorte, avec un cheval que les Maures avaient réduit à l'inutilité, tant ilsl'avaient affamé, il se fraya un chemin en direction sud-sud-est, parcourant deux cent cinquante milles à traversune contrée totalement inconnue, vivant de la charité des nègres ou leur vendant ses habits.

Il atteignit le Niger(ou "Joliba") à Ségou (13° 55' N.

- 6° 12' O.), le 20 juillet.

Le roi de Bambarra ne voulut pas le voir par crainte desMaures, mais lui envoya cinq mille cauris (monnaie locale) et un guide pour Sansinding sur le Niger.

Il explora cefleuve en aval sur environ quatre-vingts milles en en relevant la direction continue est-nord-est, et recueillit desrenseignements nombreux sur le pays.

Le 31 juillet, miné par la fièvre et sans vivres, menacé par des Maures à l'est,il revint à Silla, à environ six cents milles de Pisania.

De là, il remonta le Niger sur près de cent vingt milles, gagnantparfois le gîte et la nourriture en écrivant des saphies (charmes porte-bonheur) pour les indigènes.

Mais la saisondes pluies vint inonder le pays ; la fièvre ne le quittait pas, des bandits le dévalisèrent, ne lui laissant que sachemise et son pantalon.

En septembre, alors qu'il était presque à bout de forces, il reçut l'hospitalité d'unmarchand de Kamalia, bon et instruit, qui le retint six mois.

C'est là qu'il recouvra la santé et qu'il rédigea en longueset précieuses notes les nombreuses observations dont il s'était enrichi.

En avril 1797, il partit de Kamalia avec unecaravane, et après un parcours de près de mille six cents milles qu'il accomplit la plupart du temps seul, il arriva enAngleterre en février 1798. Le récit de Park, paru en volume en 1799, révéla que le charme et le talent de l'écrivain étaient aussi exceptionnelsque le courage de l'explorateur.

Il se maria la même année et com¬mença bientôt à pratiquer la médecine à Peebles,mais en 1803 le Ministère des colonies le requit d'explorer à nouveau le Niger, lui offrant dans ce but un appuifinancier considérable.

Sir Walter Scott, son voisin et ami, tenta vainement de l'en dissuader.

Le 27 avril 1805, ilpartait de Kayee (près de Pisania) avec une caravane de quarante-deux ânes "bien chargés" et quarante hommes.Parmi eux figuraient Alexander Anderson, son beau-frère, un ami du nom de Scott, quatre charpentiers, un guidemandingo nommé Isaaco, le lieutenant Martyn et trente-quatre soldats de Gorce.

De Tendaconda à Ségou, Parksuivit une route plus courte que lors de sa première expédition.

Toutefois, son excès de confiance en lui-même lui fitcommettre une erreur fatale.

La saison des pluies approchait avec son cortège d'inondations et de tornades, defièvres et de dysenterie ; il aurait dû retarder son départ de six mois. En mai, nombre de ses soldats étaient morts ou malades, malgré les prodiges de courage et d'endurance que Parkaccomplit pour les soutenir.

Il atteignit Ségou le 19 août, n'ayant plus que six soldats et un charpentier.

Il envoyade riches présents au roi de Bambarra qui, avec sa protection, lui donna jusqu'au delà de Tombouctou un nouveauguide, Amadi Fatouma, et des pirogues.

Anderson et Scott moururent tous deux ; néanmoins, Park et l'un dessoldats construisirent une grande pirogue à fond plat, qu'ils nommèrent "H.

M.

S.

schooner Joliba", et c'est danscette pirogue que Park, avec le lieutenant Martyn, trois blancs, trois esclaves et le guide, bien approvisionnés etarmés, descendirent le Niger le 16 novembre 1805.

Amadi débarqua à Yauri, et l'on n'entendit plus parler du "Joliba"ni de son équipage.C'est pourquoi, en 1810, Isaaco et Amadi furent envoyés pour entreprendre des recherches ; ils apprirent alors quePark et ses compagnons avaient navigué jusqu'à près de sept cents milles au delà de Tombouctou, mais qu'auxétroits rapides de Bussa (10° 10' N.

- 4° 32' E.) les indigènes les avaient surpris dans une embuscade, et la pirogueavait buté contre un rocher ; Park, Martyn et les deux survivants blancs avaient plongé dans le fleuve pours'échapper, mais ils s'étaient noyés. Mungo Park est l'une des plus grandes figures de toute l'histoire des explorations.

Avec une volonté inflexible, ildécouvrit le cours du Niger sur plus de mille milles et apporta la certitude que le fleuve tournait au sud, donnantainsi la solution des controverses qui duraient depuis cent cinquante ans sur ce point.

Il fut bien près d'atteindreson but, car Bussa n'est qu'à cinq cents milles de l'embouchure du Niger, par où Clapperton l'atteignit en 1827.. »

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