MRJC
Publié le 16/05/2020
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1Le Mouvement rural de jeunesse chretienne (MRJC),
dont le sigle a succede a celui de JAC (Jeunesse agricole
catholique), fait partie des mouvements d'action catholique issus de ('Association catholique de la jeunesse francaise
(ACJF) fond6e par Albert de Mun et ('abbe Magnien en
1886.
Une dizaine d'annees avant Ia deuxieme guerre mondiale, I'ACJF se transforme en mouvements de jeu-
nesse specialises scion les categories sociales : JOC
(ouvriere), JEC (etudiante), JAC (agricole), etc.Cette
derniere devient vite Ia plus nombreuse et ('une des plus actives.
2 Le succes des jocistes fait naltre, en 1929, la Jeunesse
agricole catholique (JAC) qui donne naissance en 1933
a une branche feminine (JACF).
Pour son vingtieme
anniversaire (1950), le mouvement 'tuna 60 000 garcons et
filles au Parc des Princes a Paris.
En 1954, Ia JAC tient
simultanement quarante-six congres regionaux qui ras-
semblent plus de 300 000 jeunes gens.
Cependant, Ia JEC at la JAC estiment que la vie modeme oblige a modifier
les anciennes regles de ('action catholique etparlent
d' « education totale », tandis que Ia JOC, attachee a la
conception classique, s'en tient a ('evangelisation.
Cette
opposition provoque une crise 00 sombre presque I'ACJF
(1956) tout entiere.
3 En 1962, Ia JAC, pour tenir compte des modifications
sociologiques du milieu rural, change de nom at devient le Mouvement rural de (a jeunesse catholique.
Dynamique,
le MRJC attire dans son orbite des jeunes qui n'ont pas
de principes religieux Minis.
De plus, la proportion des
membres non agriculteurs (artisans-commercants, ruraux-
ouvriers, etudiants) ne cesse de croitre.
Pour s'elargir at
maintenir en meme temps sa specificite, le MRJC change
son nom en Mouvement rural de jeunesse chretienne.
En
1965, les sections masculine et feminine fusionnent, et en 1971, le rassemblement national d'Orleans reunit 1 800 dele-
MRJC
1 Le Mouvement rural de Jeunesse chrétienne (MRJC), dont le sigle a succédé à celui de JAC (Jeunesse agricole catholique), fait partie des mouvements d'action catholique issus de l'Association catholique de la jeunesse française (ACJF) fondée par Albert de Mun et l'abbé Magnien en 1886. Une dizaine d'années avant la deuxième guerre mondiale, l'ACJF se transforme en mouvements de jeu nesse spécialisés selon les catégories sociales : JOC (ouvrière), JEC (étudiante), JAC (agricole), etc.
Cette dernière devient vite la plus nombreuse et l'une des plus actives.
2 Le succès des jocistes fait naître, en 1929, la Jeunesse agricole catholique (JAC) qui donne naissance en 1933 à une branche féminine (JACF).
Pour son vingtième anniversaire (1950), le mouvement réunit 60 000 garçons et filles au Parc des Princes à Paris.
En 1954, la JAC tient simultanément quarante-six congrès régionaux qui rassemblent plus de 300 000 jeunes gens.
Cependant, la JEC et la JAC estiment que la vie moderne oblige à modifier les anciennes règles de l'action catholique et parlent d' « éducation totale », tandis que la JOC, attachée à la conception Classique, s'en tient à l'évangélisation.
Cette opposition provoque une crise où sombre presque l'ACJF (1956) tout entière.
3 En 1962, la JAC, pour tenir compte des modifications sociologiques du milieu rural, change de nom et devient le Mouvement rural de la jeunesse catholique.
Dynamique, le MRJC attire dans son orbite des jeunes qui n'ont pas de principes religieux définis.
De plus, la proportion des membres non agriculteurs (artisans-commerçants, ruraux-ouvriers, étudiants) ne cesse de croître.
Pour s'élargir et maintenir en même temps sa spécificité, le MRJC change son nom en Mouvement rural de jeunesse chrétienne.
En 1965, les sections masculine et féminine fusionnent, et en 1971, le rassemblement national d'Orléans réunit 1 800 délé-
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