Mozart Wolfgang Amadeus, 1756-1791, né à Salzbourg, compositeur autrichien.
Publié le 08/12/2021
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Mozart Wolfgang Amadeus, 1756-1791, né à Salzbourg, compositeur autrichien. Grâce à
Léopold, son père, le jeune Mozart, enfant prodige, se fit connaître en Europe comme
virtuose du piano. Il rencontra à Paris Johann Schobert et à Londres Jean-Chrétien Bach, qui
allaient influencer son oeuvre.
De Vienne à l'Italie (1768-1773).
En 1768, Léopold poussa son fils à écrire un opera buffa pour Vienne, afin qu'il s'affirme
comme compositeur : ce fut La Finta Semplice, qui ne fut pas jouée, suivie de peu par un
singspiel, Bastien et Bastienne. En 1769, il fut nommé Konzertmeister à la cour de
l'archevêque de Salzbourg, puis fit le voyage d'Italie où il reçut un accueil triomphal. À
Bologne, il rencontra le père Martini, qui contribua à sa formation de compositeur. À Milan,
on lui commanda Mithridate (1770), puis deux autres opéras, dont Lucio Silla (1772).
Les dernières années salzbourgeoises (1773-1781).
Colloredo, archevêque de Salzbourg depuis 1772, aimait l'austérité. Mais Mozart entendait
composer à son idée, conforté par un public qui accueillit très favorablement les
symphonies de 1774 et les concertos pour violon de 1775. Léopold, de son côté,
cherchait pour son fils un poste à Vienne, sans succès. Colloredo appréciait peu les
absences de Mozart, qui partit tout de même pour la France avec sa mère. Il fit étape à
Mannheim, dont il découvrit l'orchestre réputé et où il tomba amoureux d'Aloysia Weber.
Arrivé à Paris (mars 1778), il trouva le milieu musical divisé par la querelle entre les
partisans de Gluck et ceux de Piccinni. L'accueil fut froid, mais il put étudier le style français.
À la fin de l'année, il perdit sa mère, trouva une Aloysia indifférente et fut rappelé par son
père à Salzbourg, où on le nomma organiste. Ces fonctions l'intéressaient peu, même s'il
composa alors de grandes oeuvres sacrées, comme la Messe du couronnement (1779) ; il
supportait mal la discipline et songeait à quitter Salzbourg. De plus, il désirait se consacrer
à l'opéra, genre qui l'attirait de plus en plus. La commande d'Idoménée (Munich, 1781),
bienvenue, fut un succès. Mozart enrichissait la forme italienne par l'apport des opéras
français de Gluck (récitatif dramatique, rôle des choeurs). Peu après, les relations avec
Colloredo empirèrent. En mai 1781, ce fut la rupture. Mozart s'installa alors définitivement
à Vienne.
L'indépendance viennoise (1781-1791).
Mozart était indépendant, mais sans salaire. Pour gagner sa vie, il donna des leçons et
composa de nombreuses oeuvres destinées à des concerts. Il écrivit entre 1782 et 1784
neuf concertos pour piano ; de cette époque aussi datent les symphonies Haffner ( 1782)
et Linz (1783). Les commandes étaient rares, mais celle de 1782 (l'Enlèvement au sérail)
fut un succès : Mozart utilisait les styles italien et français pour développer le genre
allemand du singspiel. La même année, il épousait Constance, soeur d'Aloysia. Cette
année-là aussi, il découvrit Haendel et Jean-Sébastien Bach.
Ne pouvant faire abstraction d'un public qui préférait l'opéra italien, il composa en 1786
un opera buffa, les Noces de Figaro, sur un livret de Da Ponte, d'après le Mariage de Figaro
ou la Folle Journée de Beaumarchais. Le dynamisme de cette musique plut à Vienne et plus
encore à Prague, où fut créé Don Giovanni (livret de Da Ponte, 1787). Mozart atteignait là
un sommet dans sa manière de traiter les ensembles vocaux. Mais ces réussites
artistiques ne modifièrent pas sa position sociale. Même si ses oeuvres alimentaires étaient
souvent des chefs-d'oeuvre (comme les symphonies Prague de 1786 ou Jupiter de 1788),
il n'était pas satisfait. Applaudi par un public qui ne comprenait pas toujours ses oeuvres, il
souffrait de ne pas se voir offrir une place à la hauteur de son art. Il collabora encore avec
Da Ponte pour C osi fan tutte ( 1790), opéra d'un grand équilibre sonore. Mais il vivait
toujours de commandes ponctuelles. Son espoir d'obtenir un poste à Vienne ne se réalisa
pas. En 1791, Prague lui réclama un opera seria, la Clémence de Titus, et il reçut en secret
la commande d'un Requiem, qu'il allait laisser inachevé. Son dernier opéra fut l a F lûte
enchantée, qui, quoique donné dans un théâtre de faubourg, méritait, comme l'avouait
Salieri lui-même, d'être joué devant les plus grandes cours.
Parmi les grands compositeurs, Mozart est le seul à avoir abordé tous les genres
musicaux avec le même intérêt. Il a laissé pour chacun d'entre eux des oeuvres grandioses.
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Les corrélats
Albrechtsberger Johann Georg
Allegri Gregorio
Allemagne - Arts - Musique - Baroque et classicisme
allemande
Amadeus
Autriche - Arts - Musique
Bärenreiter
Cannabich Christian
cavatine
concertant
concerto
contredanse
contrepoint
Da Ponte (Emanuele Conegliano, dit Lorenzo)
Dent Edward Joseph
Deutsch Otto Erich
divertimento
Don Juan
duo
Einstein Alfred
fantaisie
Flûte enchantée (la)
franc-maçonnerie
Haydn - Haydn Johann Michael
Idoménée
instruments de musique - La tradition occidentale - L'âge baroque
Jahn Otto
Köchel (Ludwig von)
leitmotiv
lied
litanies
Mannheim
marche - 1.MUSIQUE
Martini (Giovanni Battista, dit le Père)
menuet
néoclassique (musique)
Noces de Figaro (les)
opéra - De l'acteur au chanteur - L'opéra mozartien
opéra - De l'illusion à la vérité dramatique - Introduction
opéra bouffe
Paumgartner Bernhard
quatuor
quintette
requiem
Saint-Foix (Georges Poulain, comte de)
Salieri Antonio
Salzbourg
Schobert Johann
sérénade
singspiel
sonatine
Stadler Maximilian
Süssmayr Franz Xaver
symphonie
Turquie - Arts - Musique
variation
Vienne - La musique à Vienne - La capitale de la musique
Wunderlich Fritz
Wyzewa (Theodor Wyzewski, dit Théodore de)
Les livres
Amadeus - film de Milos Forman, page 187, volume 1
Mozart enfant, page 3333, volume 6
Mozart - la Famille Mozart, de Johann Nepomuk della Croce, page 3333, volume 6
Mozart - portrait de Mozart, page 3333, volume 6
Mozart - Tamino, Pamina et Papageno, page 3333, volume 6
Noces de Figaro (les), page 3452, volume 6
opéra - Cosi fan tutte, « drame joyeux » en deux actes de Mozart, page 3588,
volume 7
Mozart Wolfgang Amadeus, 1756-1791, né à Salzbourg, compositeur autrichien. Grâce à
Léopold, son père, le jeune Mozart, enfant prodige, se fit connaître en Europe comme
virtuose du piano. Il rencontra à Paris Johann Schobert et à Londres Jean-Chrétien Bach, qui
allaient influencer son oeuvre.
De Vienne à l'Italie (1768-1773).
En 1768, Léopold poussa son fils à écrire un opera buffa pour Vienne, afin qu'il s'affirme
comme compositeur : ce fut La Finta Semplice, qui ne fut pas jouée, suivie de peu par un
singspiel, Bastien et Bastienne. En 1769, il fut nommé Konzertmeister à la cour de
l'archevêque de Salzbourg, puis fit le voyage d'Italie où il reçut un accueil triomphal. À
Bologne, il rencontra le père Martini, qui contribua à sa formation de compositeur. À Milan,
on lui commanda Mithridate (1770), puis deux autres opéras, dont Lucio Silla (1772).
Les dernières années salzbourgeoises (1773-1781).
Colloredo, archevêque de Salzbourg depuis 1772, aimait l'austérité. Mais Mozart entendait
composer à son idée, conforté par un public qui accueillit très favorablement les
symphonies de 1774 et les concertos pour violon de 1775. Léopold, de son côté,
cherchait pour son fils un poste à Vienne, sans succès. Colloredo appréciait peu les
absences de Mozart, qui partit tout de même pour la France avec sa mère. Il fit étape à
Mannheim, dont il découvrit l'orchestre réputé et où il tomba amoureux d'Aloysia Weber.
Arrivé à Paris (mars 1778), il trouva le milieu musical divisé par la querelle entre les
partisans de Gluck et ceux de Piccinni. L'accueil fut froid, mais il put étudier le style français.
À la fin de l'année, il perdit sa mère, trouva une Aloysia indifférente et fut rappelé par son
père à Salzbourg, où on le nomma organiste. Ces fonctions l'intéressaient peu, même s'il
composa alors de grandes oeuvres sacrées, comme la Messe du couronnement (1779) ; il
supportait mal la discipline et songeait à quitter Salzbourg. De plus, il désirait se consacrer
à l'opéra, genre qui l'attirait de plus en plus. La commande d'Idoménée (Munich, 1781),
bienvenue, fut un succès. Mozart enrichissait la forme italienne par l'apport des opéras
français de Gluck (récitatif dramatique, rôle des choeurs). Peu après, les relations avec
Colloredo empirèrent. En mai 1781, ce fut la rupture. Mozart s'installa alors définitivement
à Vienne.
L'indépendance viennoise (1781-1791).
Mozart était indépendant, mais sans salaire. Pour gagner sa vie, il donna des leçons et
composa de nombreuses oeuvres destinées à des concerts. Il écrivit entre 1782 et 1784
neuf concertos pour piano ; de cette époque aussi datent les symphonies Haffner ( 1782)
et Linz (1783). Les commandes étaient rares, mais celle de 1782 (l'Enlèvement au sérail)
fut un succès : Mozart utilisait les styles italien et français pour développer le genre
allemand du singspiel. La même année, il épousait Constance, soeur d'Aloysia. Cette
année-là aussi, il découvrit Haendel et Jean-Sébastien Bach.
Ne pouvant faire abstraction d'un public qui préférait l'opéra italien, il composa en 1786
un opera buffa, les Noces de Figaro, sur un livret de Da Ponte, d'après le Mariage de Figaro
ou la Folle Journée de Beaumarchais. Le dynamisme de cette musique plut à Vienne et plus
encore à Prague, où fut créé Don Giovanni (livret de Da Ponte, 1787). Mozart atteignait là
un sommet dans sa manière de traiter les ensembles vocaux. Mais ces réussites
artistiques ne modifièrent pas sa position sociale. Même si ses oeuvres alimentaires étaient
souvent des chefs-d'oeuvre (comme les symphonies Prague de 1786 ou Jupiter de 1788),
il n'était pas satisfait. Applaudi par un public qui ne comprenait pas toujours ses oeuvres, il
souffrait de ne pas se voir offrir une place à la hauteur de son art. Il collabora encore avec
Da Ponte pour C osi fan tutte ( 1790), opéra d'un grand équilibre sonore. Mais il vivait
toujours de commandes ponctuelles. Son espoir d'obtenir un poste à Vienne ne se réalisa
pas. En 1791, Prague lui réclama un opera seria, la Clémence de Titus, et il reçut en secret
la commande d'un Requiem, qu'il allait laisser inachevé. Son dernier opéra fut l a F lûte
enchantée, qui, quoique donné dans un théâtre de faubourg, méritait, comme l'avouait
Salieri lui-même, d'être joué devant les plus grandes cours.
Parmi les grands compositeurs, Mozart est le seul à avoir abordé tous les genres
musicaux avec le même intérêt. Il a laissé pour chacun d'entre eux des oeuvres grandioses.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Albrechtsberger Johann Georg
Allegri Gregorio
Allemagne - Arts - Musique - Baroque et classicisme
allemande
Amadeus
Autriche - Arts - Musique
Bärenreiter
Cannabich Christian
cavatine
concertant
concerto
contredanse
contrepoint
Da Ponte (Emanuele Conegliano, dit Lorenzo)
Dent Edward Joseph
Deutsch Otto Erich
divertimento
Don Juan
duo
Einstein Alfred
fantaisie
Flûte enchantée (la)
franc-maçonnerie
Haydn - Haydn Johann Michael
Idoménée
instruments de musique - La tradition occidentale - L'âge baroque
Jahn Otto
Köchel (Ludwig von)
leitmotiv
lied
litanies
Mannheim
marche - 1.MUSIQUE
Martini (Giovanni Battista, dit le Père)
menuet
néoclassique (musique)
Noces de Figaro (les)
opéra - De l'acteur au chanteur - L'opéra mozartien
opéra - De l'illusion à la vérité dramatique - Introduction
opéra bouffe
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quatuor
quintette
requiem
Saint-Foix (Georges Poulain, comte de)
Salieri Antonio
Salzbourg
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sérénade
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sonatine
Stadler Maximilian
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symphonie
Turquie - Arts - Musique
variation
Vienne - La musique à Vienne - La capitale de la musique
Wunderlich Fritz
Wyzewa (Theodor Wyzewski, dit Théodore de)
Les livres
Amadeus - film de Milos Forman, page 187, volume 1
Mozart enfant, page 3333, volume 6
Mozart - la Famille Mozart, de Johann Nepomuk della Croce, page 3333, volume 6
Mozart - portrait de Mozart, page 3333, volume 6
Mozart - Tamino, Pamina et Papageno, page 3333, volume 6
Noces de Figaro (les), page 3452, volume 6
opéra - Cosi fan tutte, « drame joyeux » en deux actes de Mozart, page 3588,
volume 7
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