Mozambique (1993-1994)
Publié le 20/09/2020
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Mozambique (1993-1994)
Censées mener à terme la transition ouverte le 4 octobre 1992 par le
cessez-le-feu conclu à Rome entre le Frelimo (Front de libération du Mozambique,
ex-parti unique au pouvoir à partir de 1975) du président Joaquim Chissano et la
Renamo (Résistance nationale du Mozambique, soutenue par l'Afrique du Sud)
d'Afonso Dhlakama, les élections législatives et présidentielles ont été fixées
au 27 octobre 1994.
Par ailleurs, John Sunde, en présentant, le 22 avril 1994,
ses lettres de créance, est devenu le premier ambassadeur sud-africain en poste
au Mozambique.
Étaient-ce là signes de stabilisation?
La population mozambicaine, déchirée par une terrible guerre civile commencée en
1977 (environ un million de morts), a engagé d'elle-même une "réconciliation
nationale par le bas": les visites aux parents vivant dans le camp adverse, le
commerce local, la mise en place de lignes d'autocars se sont développés
rapidement.
Les tensions n'en avaient pas disparu pour autant.
Exploitant le flou des accords de Rome, les "rebelles" de la Renamo ont conclu à
la reconnaissance de la dualité administrative dans l'espoir de conserver le
contrôle électoral et économique de ses fiefs.
Dans les faits, après le sommet
Chissano Dhlakama du 3 septembre 1993, l'administration a été théoriquement
réunifiée, le gouvernement nommant des responsables sur proposition de la Renamo
et celle-ci choisissant trois conseillers pour chaque gouverneur de province.
Mais l'absence de cadres en son sein ne lui a pas permis de profiter de ses
quotas...
Les dirigeants de la Renamo ont, par ailleurs, pris conscience de la
nécessité de ne pas bâcler le passage de la condition de formation armée à celle
de parti politique, aussi ont-ils insisté pour qu'un fonds leur soit alloué pour
engager des techniciens, des consultants, etc.
La Commission électorale nationale n'a été formée qu'en décembre 1993,
réunissant dix représentants du gouvernement, sept membres de la Renamo et trois
porte-parole des autres partis.
Le recensement électoral, qui devait être engagé
dès le mois d'avril, n'avait pas commencé en juin 1994.
Les États-Unis, ont
pourtant entrepris d'exercer une pression énorme pour que le scrutin ne soit pas
repoussé à juin 1995 selon les voeux de la Renamo et de certains secteurs
catholiques.
L'avenir des élections restait dépendant du problème militaire.
L'échéance
d'achèvement de la démobilisation (mai 1994) n'a pas été respectée.
Pensant
assurer ainsi un certain avenir, les "soldats" de la Renamo ont semblé plus
intéressés par l'engagement dans la nouvelle armée unifiée que ceux du Frelimo.
Certains ont, cependant, préféré "disparaître" avec leur arme, grossissant
d'autant la criminalité.
Assurée d'un suffrage de l'ordre de 15% à 50% des voix selon les régions (score
inimaginable seulement quelques années plus tôt) mais sans illusion sur l'issue
du scrutin, la Renamo a opéré un tournant: elle a accepté la date de tenue des
élections et, surtout, A.
Dhlakama s'est prononcé, le 27 mars 1994, en faveur
d'un gouvernement d'unité nationale, à l'image du modèle constitutionnel mis en
place en Afrique du Sud.
La Renamo a toutefois commencé à parler de fédéralisme,
ce qui lui permettrait d'avoir la haute main sur certaines régions du centre du
pays, le Frelimo, coeur de l'État mozambicain étant, en effet, appelé à.
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