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Mourad Ier1325-1389Au moment où mourait Osman (Othman), le fondateur de

Publié le 23/05/2020

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« Mourad Ier 1325-1389 Au moment où mourait Osman (Othman), le fondateur de la dynastie des Ottomans, et où, par la conquête de Brousse (1326), le nouvel État anatolien recevait une capitale digne de ce nom, un garçon du nom de Mourad (Murat, ou Amurat) naquit dans la maison d'Orkhan, fils et successeur d'Osman Premier.

Ni la date, ni le lieu de cette naissance ne sont connus avec précision.

On sait seulement, par les chroniques ottomanes, que la mère de Mourad était la princesse Nilufer, fille d'un seigneur byzantin d'Anatolie, enlevée par les gens d'Osman à la veille de son mariage avec un dignitaire grec puis donnée comme épouse à Orkhan. La généalogie de Mourad remonte donc, du côté de son père, au groupe dirigeant de la tribu turque (oghouz) des Kayi, venue du Turkestan dans les terres seldjoukides d'Asie Mineure, et, du côté de sa mère, à l'aristocratie militaire byzantine.

Ce mélange ethnique est bien dans la tradition turque : avant comme après, leur entrée dans la communauté islamique, les chefs turcs, fondamentalement exogames, ont multiplié leurs unions, par accord ou par rapt, avec des étrangères.

Cette coutume ne pouvait qu'être confirmée par l'adhésion à l'Islam, religion œ cuménique qui n'attache aucune valeur à l'idée de “ race ”. Ce que fut l'éducation du jeune Mourad, on peut, même en l'absence de rapports précis à ce sujet, le déduire du contexte historique : d'abord, une initiation très sérieuse à la foi et à la piété musulmanes, la doctrine de l'Islam étant, pour les premiers Ottomans, le fondement de toute idéologie personnelle, sociale et politique, ensuite, un entraînement physique et technique constant aux exercices militaires : équitation, tir à l'arc, maniement du sabre et de la masse d'armes, man œ uvre de groupe et stratégie.

Son précepteur, Lala Châhîn, sera connu dans l'histoire comme un grand chef d'armée, conquérant, entre autres, de Philippopoli. Il est difficile de savoir quelle était, en dehors de la religion et de la guerre, la culture intellectuelle de Mourad.

La légende tenace, qui le représente illettré et trempant sa main dans l'encre pour parapher son accord avec la République de Raguse, n'a de sens que comme une explication populaire, a posteriori, de la forme, rappelant une main, prise, à partir semble-t-il de son règne, par le chiffre, ou toughra, des souverains ottomans.

On est toutefois en droit de supposer qu'il n'était pas très grand clerc, en comparaison surtout de beaucoup de ses successeurs, lettrés et poètes estimés.

Sa culture, fait courant à l'époque, devait être, pour l'essentiel, orale, mais non négligeable pour autant. On ne possède de lui aucun portrait authentique.

Les chroniques ottomanes s'accordent à le décrire, adulte, comme un homme de taille moyenne, au visage rond, avec de grand yeux et des sourcils froncés qui lui donnaient un “ regard de faucon ”, un nez volumineux et busqué “ de bélier ”, de grandes dents, une barbe clairsemée, un long cou, un thorax large, des mains puissantes aux gros doigts, et une voix de stentor qui dominait le bruit des batailles.

Ennemi du luxe, il respectait l'interdit coranique frappant les étoffes de soie et se vêtait d'une tunique de laine légère.

Seul son volumineux turban rehaussait sa majesté naturelle.

Endurant, patient, réfléchi, doué d'une volonté à toute épreuve, plein de foi en sa mission religieuse et temporelle de Chef des Croyants dans la lutte contre les. »

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