Mort et Transfiguration [Richard Strauss] - analyse de l'oeuvre musicale.
Publié le 18/05/2020
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Mort et Transfiguration [Richard Strauss] , poème symphonique de Richard Strauss, composé entre 1887 et 1888.
Suivant l’exemple fondateur de Liszt dont l’ultime poème symphonique, Du berceau jusqu’à la tombe, date de 1881, Richard Strauss s’illustre dans ce genre orchestral caractéristique du XIXe siècle, avant de s’attacher plus spécifiquement au répertoire
lyrique et aux lieder.
Chef d’orchestre, il connaît remarquablement bien son instrument, comme l’atteste, en 1904, sa traduction révisée du Traité d’instrumentation et d’orchestration de Berlioz, parue à l’issue de cette période de création qui lui
permet de mener à bien l’investigation des ressources sonores instrumentales.
Créé à Eisenach le 12 janvier 1891, Mort et transfiguration est son quatrième poème symphonique et les vers de Ritter qui en constituent l’épigraphe ont été écrits après la composition.
Il retrace les souvenirs et les aspirations idéales d’un malade
luttant contre la mort, son abandon pathétique au faîte d’un âpre combat intérieur et enfin sa rédemption.
La partition regorge de visions aussi fugitives que puissantes, servies par un orchestre très lyrique traité en trame continue, appelant de
manière prophétique la dernière œuvre du musicien : ses Métamorphoses pour orchestre à cordes, composées en 1945 après le bombardement de l’ancien Opéra de Munich.
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