Moréas, Jean - écrivain.
Publié le 06/12/2021
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Moréas, Jean - écrivain.
Moréas, Jean (1856-1910), poète français, surtout connu comme théoricien du symbolisme.
Fils d'un magistrat grec, Jean Moréas, de son vrai nom Ioannis Papadiamantopoulos, reçut à Athènes une éducation française classique ; il se fixa à Paris en 1879 après de brèves études de droit en Allemagne. Dandy, il fréquenta l'avant-garde
littéraire, et en particulier les poètes familiers du cabaret Le Chat noir. Un premier recueil, les Syrtes (1884), au satanisme complaisant et précieux, puis les Cantilènes (1886), poésie érudite qui emprunte aux formes médiévales, firent de lui le
parrain de la mouvance décadente, bientôt baptisée symboliste, dont il rédigea le Manifeste, publié dans le Figaro (1886). Sans renoncer à l'archaïsme médiéval et à l'hermétisme de pure rhétorique, le Pèlerin passionné (1891-1893) marque la
deuxième manière de Moréas, qui fonda alors avec Maurras et quelques autres l'« école romane « pour rompre avec le symbolisme et renouer avec le principe « gréco-latin «. En témoignent plusieurs titres de recueils publiés à cette époque, comme
Énone au clair visage, ou Ériphyle. Mais Moréas revint progressivement à un classicisme épuré, délaissant le vers libre des symbolistes pour l'octosyllabe : c'est l'esthétique qui inspire les Sylves (1894-1896), et plus encore les Stances (1899-1901).
D'une incontestable virtuosité, il doit à sa profonde culture et à sa connaissance des poètes français d'avoir pu pratiquer une prosodie souvent inattendue et raffinée, mais qui reste à l'état de pastiche : sa réussite n'empêche pas sa relative gratuité.
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Moréas, Jean - écrivain.
Moréas, Jean (1856-1910), poète français, surtout connu comme théoricien du symbolisme.
Fils d'un magistrat grec, Jean Moréas, de son vrai nom Ioannis Papadiamantopoulos, reçut à Athènes une éducation française classique ; il se fixa à Paris en 1879 après de brèves études de droit en Allemagne. Dandy, il fréquenta l'avant-garde
littéraire, et en particulier les poètes familiers du cabaret Le Chat noir. Un premier recueil, les Syrtes (1884), au satanisme complaisant et précieux, puis les Cantilènes (1886), poésie érudite qui emprunte aux formes médiévales, firent de lui le
parrain de la mouvance décadente, bientôt baptisée symboliste, dont il rédigea le Manifeste, publié dans le Figaro (1886). Sans renoncer à l'archaïsme médiéval et à l'hermétisme de pure rhétorique, le Pèlerin passionné (1891-1893) marque la
deuxième manière de Moréas, qui fonda alors avec Maurras et quelques autres l'« école romane « pour rompre avec le symbolisme et renouer avec le principe « gréco-latin «. En témoignent plusieurs titres de recueils publiés à cette époque, comme
Énone au clair visage, ou Ériphyle. Mais Moréas revint progressivement à un classicisme épuré, délaissant le vers libre des symbolistes pour l'octosyllabe : c'est l'esthétique qui inspire les Sylves (1894-1896), et plus encore les Stances (1899-1901).
D'une incontestable virtuosité, il doit à sa profonde culture et à sa connaissance des poètes français d'avoir pu pratiquer une prosodie souvent inattendue et raffinée, mais qui reste à l'état de pastiche : sa réussite n'empêche pas sa relative gratuité.
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