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Morand (Paul)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 15 mars 1967 Série C-20 Fiche No 1668 Morand (Paul) 1.

Paul Morand, romancier oublié pendant de longues années, s'est redonné une audience davantage par des rééditions que par des œuvres nouvelles.

Ainsi, en 1965, il publiait une anthologie, " Nouvelles d'une Vie"· Ces nouvelles, qui datent toutes de l'entre-deux-guerres, illustraient l'actualité de Paul Morand.

Ses amis et lui-même («le monde apocalyptique qui nous attendait, je l'ai pressenti n) y trouvent des vertus prémonitoires (l'attaque de Pearl Harbour par les Japonais dans le "Tsar noir,.

de 1926) et on y découvre une parenté certaine avec de jeunes écrivains de la dernière guerre comme Roger Nimier, François Nourrissier, Michel Déon.

2.

Paul Morand est né à Paris le 13 mars 1888 dans une famille à la fois très bour­ geoise et artiste.

Son père fut directeur des Arts décoratifs pendant vingt-cinq ans.

Marcel Schwob était un familier de la maison.

Alexis Léger (Saint John Perse), son condisciple, et surtout Giraudoux, étaient les grands amis du jeune Morand.

Celui-ci, diplômé des Sciences politiques, poursuivit ses études à Oxford et Edimbourg et fut reçu premier au Concours des Ambassades en 1913.

Attaché au cabinet de Briand, puis à celui de Philippe Berthelot, secrétaire général des Affaires étrangères, qui eut une profonde influence sur lui, il mène conjointement, et très brillamment, jusqu'en 1940, sa carrière littéraire et sa carrière diplomatique, ce qui fera de lui un grand voyageur.

3.

Paul Morand débute par la poésie («Lampes à Arc "• en 1919), mais bientôt se limite à la prose, nouvelles et romans («Tendres Stocks "• 1921; «Ouvert la Nuit», 1922; "Fermé la Nuit "• 1922; ..

Lewis et Irène "• 1924; "Rien que la Terre "• 1926; " Magie noire "• 1928; " L'Homme pressé "• 1941; « Le Flagellant de Séville "• 1951; «Tais-toi", 1965), essais et relations de voyages («Londres "• "New York "• «Journal d'un Attaché d'Ambassade "• "Fouquet n).

Morand présente une image colorée, pré­ cise et vigoureuse de l'entre-deux-guerres.

Son accord avec l'époque 1925 est si étroit qu'il en est comme le symbole (dans la mesure où son époque se définit par les manifestations de son luxe et la vie de ses privilégiés, car son art est fondé sur une attitude de dandy).

Il en reflète l'ardeur tumultueuse, la frénésie, la joie de la découverte du globe (suivie, d'ailfeurs, par la satiété de plaisirs désormais partagés par un trop grand nombre), le cosmopolitisme ...

4.

Pendant la guerre, Paul Morand, qui croit à l'Allemagne fondatrice de l'Europe, fut nommé, en 1943, ambassadeur à Bucarest, puis à Berne, le 13 juillet 1944.

Le 7 septembre 1944, il est rayé des cadres du Quai-d'Orsay, mais le Conseil d'Etat annule cette décision pour vice de forme en 1953.

Réintégré, Morand prend sa retraite comme ministre plénipotentiaire.

Ce passé, qu'il n'a nullement désavoué, (le " Flagellant de Séville,.

passe pour une apologie de la collaboration), le contraint à retirer sa candidature à l'Académie française (1958-1959).

5.

Cet écrivain au style serré, rapide et sûr, qui cultive l'image ingénieuse et heu­ reuse, à l'insolence négligente, atteint toute sa plénitude dans la nouvelle, dans laquelle, observateur exact, lucide, cruel mais non dénué de complaisances, il mani­ feste une très grande élégance. 2 / 2. »

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