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Montrer rapidement comment les comédies de Molière offrent un tableau assez complet de la société de son temps.

Publié le 09/12/2021

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Quant à la cour, Molière ridiculise les manières affectées de ses petits marquis, mais la défend contre les pédants et sait reconnaître qu'elle a le goût bon. II. La Ville. Elle s'offre à nous dans quelques intérieurs où Molière nous fait pénétrer : Ceux du grand monde, représentés par le salon de Célimène, grande dame, salon où se pavane Oronte, seigneur bel esprit, et où frétillent des petits marquis fort contents de leur mince personne, etc. Ceux de la haute bourgeoisie, représentés par la maison d'Orgon, où règne une large aisance et un assez grand train de vie mondaine. Ceux de la moyenne bourgeoisie, représentés par la maison d'Harpagon, lequel a lui aussi un certain train de vie, mais s'est déconsidéré par une ladrerie qui donne à son carrosse et à ses dîners un air râpé et miteux - et par la maison de Chrysale, mieux tenue, avec un salon où la femme de Chrysale, sa soeur et sa fille ont ouvert un bureau d'esprit. Ceux de la basse bourgeoisie, avec Gorgibus des Précieuses ridicules, plus grossier que Chrysale et qui sent sa province ; Jourdain, fils d'un marchand drapier entiché de noblesse et dupé par un noble taré qui ressemble fort à un fripon. Le même peuple est représenté par des porteurs de chaise, des laquais lourdauds, une entremetteuse cupide (Frosine, dans l'Avare), de gaillardes servantes au coeur franc et bon, au langage cru. 6.Notons enfin quelques types à part de professionnels : maîtres d'armes, de musique, de danse, maître de philosophie, tous très fiers de leur profession, médecins ignares et grotesquement pédants, etc.

« Montrer rapidement comment les comédies de Molière offrent un tableau assez complet de la société deson temps. On peut penser au groupement suivant : le Roi et la Cour, la Ville, la province (paysans compris).

La difficulté serasurtout de caractériser d'une façon sommaire, mais précise, ces différents milieux.Introduction : Molière a défini lui-même le but qu'il assignait à la comédie : « Il faut peindre les hommes d'aprèsnature..., et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.

» C'est à quoi il s'estappliqué, et son théâtre est avant tout une exacte et riche peinture de la société de son temps. I.

Le Roi et la Cour. Le Roi n'a pas été porté sur la scène et il ne pouvait l'être ; mais Molière nous parle du petit lever et nous fait sentirtoute l'importance qu'on attache à faire figure auprès du Prince.

Ce Prince est l'ennemi de la fraude et ne se laissepas abuser par les imposteurs.

Quant à la cour, Molière ridiculise les manières affectées de ses petits marquis, maisla défend contre les pédants et sait reconnaître qu'elle a le goût bon. II.

La Ville. Elle s'offre à nous dans quelques intérieurs où Molière nous fait pénétrer :Ceux du grand monde, représentés par le salon de Célimène, grande dame, salon où se pavane Oronte, seigneur belesprit, et où frétillent des petits marquis fort contents de leur mince personne, etc.Ceux de la haute bourgeoisie, représentés par la maison d'Orgon, où règne une large aisance et un assez grand trainde vie mondaine.Ceux de la moyenne bourgeoisie, représentés par la maison d'Harpagon, lequel a lui aussi un certain train de vie,mais s'est déconsidéré par une ladrerie qui donne à son carrosse et à ses dîners un air râpé et miteux — et par lamaison de Chrysale, mieux tenue, avec un salon où la femme de Chrysale, sa sœur et sa fille ont ouvert un bureaud'esprit.Ceux de la basse bourgeoisie, avec Gorgibus des Précieuses ridicules, plus grossier que Chrysale et qui sent saprovince ; Jourdain, fils d'un marchand drapier entiché de noblesse et dupé par un noble taré qui ressemble fort à unfripon.Le même peuple est représenté par des porteurs de chaise, des laquais lourdauds, une entremetteuse cupide(Frosine, dans l'Avare), de gaillardes servantes au cœur franc et bon, au langage cru.6.Notons enfin quelques types à part de professionnels : maîtres d'armes, de musique, de danse, maître dephilosophie, tous très fiers de leur profession, médecins ignares et grotesquement pédants, etc. III.

La province. Elle est représentée surtout :* par la petite noblesse sotte, vaniteuse et ridicule des Pourceaugnac et des Sotenville (ces derniers dans GeorgeDandin) ;* par des paysans enrichis et mal mariés, comme George Dandin, par d'autres rustres et ivrognes (Sganarelle duMédecin malgré lui), par d'autres encore, à mine de nigauds (Pierrot dans Don Juan, Alain et sa Georgette dans leDépit amoureux), par des paysannes simples d'esprit, mais fort coquettes (Charlotte et Mathurine, dans Don Juan). Conclusion : La galerie est riche.

Est-elle exacte ? Il faut sans doute tenir compte du grossissement comique et des antipathies personnelles de l'auteur, de ce fait aussi que la comédie ne peint guère que des travers et desridicules, et que ses peintures font toujours un peu grimacer l'époque qu'elles représentent.

Ce qui est sûr, c'est quecette galerie est vivante, parce qu'à travers les mœurs, Molière a atteint les caractères, source de la vie : maisceci est une autre face de son génie.. »

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