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Montesquieu: la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut

Publié le 03/09/2020

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MONTESQUIEU (CHARLES DE SECONDAT, BARON DE LA BRÈDE ET DE) Philosophe et moraliste français né au château de la Brède en 1689, mort à Paris en 1755. Conseiller au parlement de Bordeaux (1711), puis président à mortier en 1716, il vendit cette charge en 1726 et se consacra à l’écriture. Quelques années plus tôt, il avait fait éditer un petit ouvrage qui lui avait ouvert les portes des salons parisiens : Les Lettres persanes, satire légère de la France contemporaine. Il entreprit alors une suite de pérégrinations qui le menèrent à Vienne, en Italie, aux Pays-Bas et en Angleterre où il séjourna deux ans. Rentré en France, il rédigea les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734). En 1748 parut L'Esprit des lois, monumental ouvrage auquel il travaillait depuis vingt ans et qui connut vingt-deux éditions en deux ans. Il y étudiait, dans un style concis et vigoureux, toutes les législations connues et s’y montrait penseur libéral, épris de justice et profondément attaché au respect de la personne humaine. Ses idées ont considérablement influencé les théoriciens et législateurs de la Révolution. (Académie française).  

« MONTESQUIEU « Comme dans les démocraties le pe�F6e paraît à peu près faire ce q�1l ve�P, on a mis la liberté dans ces sortes de go�`"K@":"@PN, et on a confondu l e po�`D1K d� pe�F6" avec la liberté d� pe�F6" li es t vrai q�e da ns les d émocraties le pe�F6e p araît faire ce q�16 ve�P; mais la l iber té politiq�e ne consiste point à faire ce q�e l'on ve�P Dans �n État, c'est-à-dire dans �@e société où il y a des lois, la liberté ne pe�t consister q u'à p o�`D1Kv&1K" ce q�e l'on doit vo�6D1K, et à n'être point contraint d e faire ce q�e l 'on ne doit p as vo�6D1K li fa�t se mettre dans l 'esprit ce q�e c'est q�e l'indépendance, et ce q�e c'est q ue la liberté .

La l iberté est l e d roit de faire to�t ce q�e les l ois p ermettent; et si �n citoyen po�`1t faire ce q�"66"s défendent, il n'a�K1P p lus de liberté, parce q �" les a�PK"s a�K1"@t to�P de même ce p o�`D1r .

» Dijon et académies rattachées, septembre 96, séries C, D, E.

La question « En quoi consiste la liberté dans un État?» Il s'agit de vivre ensemble sous des règles communes.

Ceci peut conduire à deux erreurs symétriques, et dont le fondement est le même, bien que les conclusions soient opposées.

Les uns diront que la nécessité de se soumettre à des règles est impérieuse, et donc qu'il faut renoncer à la liberté au profit de l'ordre social, ce qui autorise implicitement tous les despotismes.

Les autres réclameront l'abolition de l'État afin que les hommes retrouvent leur liberté naturelle.

N'y aurait-il donc aucune place entre tyrannie et anarchie pour un gouvernement respectueux des libertés ? C'est en tous cas ce que recherche Montesquieu.

C'est aussi ce que les sociétés occidentales modernes prétendent avoir instauré, sous l'appellation de. »

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