Montaigne au xvie siècle écrivait : « La force, la violence peuvent quelque chose, mais non pas toujours tout. »
Publié le 21/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Montaigne au xvie siècle écrivait : « La force, la violence peuvent quelque chose, mais non pas toujours tout. ». Ce document contient 1067 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.
«
Texte de la copie
Montaigne au xvie siècle écrivait : « La force, la violence peuvent quelque chose, mais
non pas toujours tout.
» II citait là deux formes d'intervention en vue de régler tout
problème national ou international.
De nos jours, cette affirmation se s discute et
s'explique encore car elle s'applique à de nombreux événements mondiaux, et même à la
vie de chaque jour.
Mais aujourd'hui, peut-on justifier et démontrer cette déclaration ?
Ces deux mots cités dans Les Essais n'ont-ils pas pris un autre sens ?
Montaigne avait à ce moment une bonne vision des choses et écrivait cette phrase à
juste titre.
La force et la violence pouvaient être un moyen de mettre fin aux querelles
politiques et religieuses fréquentes à cette époque.
Les idées opposant des hommes ou
des partis provoquaient comme aujourd'hui des bagarres, des mouvements de force, des
crimes...
La violence pouvait être une manière de survivre.
En effet, les paysans et les ouvriers étaient malheureux à cette époque.
Beaucoup
d'entre eux se sont transformés en pilleurs dans les campagnes.
Les mouvements
massifs et revendicatifs aujourd'hui fréquents étaient connus par l'auteur.
Ils se
formaient surtout dans les villes.
Toutes ces actions ne pesaient guère car les moyens de
communication n'étaient pas rapides.
La population avait donc des difficultés à former un
groupe massif.
La phrase de Montaigne signifie bien une juste pensée.
Grâce à ces
méthodes parfois violentes, il se produisait peu à peu une prise de conscience des gens.
Mais le bénéfice de leur action n'était pas déterminant.
Bien souvent les nobles
gouvernant ne leur donnaient rien et tout le monde restait pauvre.
Bien au contraire, les
charges étaient augmentées.
Montaigne pensait aussi aux problèmes internationaux.
Lorsque deux pays avaient des idées opposées sur leurs institutions et leurs idées, la
tension grandissait de jour en |our entre les deux nations.
Évidemment, la guerre
éclatait.
Mais les problèmes n'étaient pas résolus.
Après le conflit une barrière séparait
toujours les deux Etats bien qu'un traité de paix ait établi des accords concrets.
Montaigne affirme là que parfois les problèmes, bien que partiellement résolus,
demeurent.
De nos jours, la violence grandit.
Les statistiques le démontrent.
De grandes villes
comme Marseille, Paris, Chicago, New York et bien d'autres connaissent une forte
criminalité.
Les vols et attaques à main armée sont nombreux.
Les auteurs de ces faits
ne se sentent pas bien dans la société et l'expriment de cette façon.
Mais leur action ne
s'avère pas bénéfique à leur égard.
Ils se retrouvent souvent aux mains de la police bien
que celle-ci soit dépassée par les événements.
La violence n'a donc rien apporté dans ce
cas.
Pour éviter de telles choses, il faudrait que tous les citoyens fassent ce qu'ils
désirent et ne soient pas prisonniers de leur pays.
La solution est de donner une bonne
éducation à tous ces gens.
La guerre civile opposant deux ou plusieurs groupes dans un
pays ne peut que provoquer une désorganisation économique et industrielle totale.
En
Irlande, depuis de nombreuses années de lutte, les problèmes restent entiers.
Au Liban,
le calme est quelque peu revenu après l'intervention syrienne.
Mais la force n'a pas
amené les solutions permettant une réunification de la nation.
Au Vietnam, après de
longues années de heurts, les accords signés n'ont pas réglé les problèmes
fondamentaux.
La bagarre continue, bien que l'on n'en parle plus.
Les prises d'otages ne
sont que rarement bénéfiques aux organisations comme l'Organisation de Libération de
la Palestine.
Parfois la libération de quelques amis est obtenue par le commando.
Le
monde prend conscience un instant d'un problème qui reste toujours à résoudre.
Les
guerres n'existent pratiquement plus grâce aux moyens de communication rapides, et
des négociations réglant les problèmes internationaux s'opèrent.
Il faut tout de même
citer la dernière guerre qui a opposé les pays arabes à Israël.
Les accords concrets qui
sont intervenus sont difficiles à appliquer.
Les esprits ne sont que quelque peu calmés.
Dernièrement, des émeutes ont opposé Noirs et Blancs en Afrique du Sud.
Là encore la
violence n'a rien résolu.
Au contraire, un immense gouffre sépare les deux camps
maintenant.
Une partie du monde a pris conscience qu'un problème régnait.
On note là le
seul point positif.
Il faut à l'avenir aboutir à des accords, ce qui ne paraît pas possible ; le.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La force, la violence peuvent quelque chose, mais non pas toujours tout (Montaigne)
- La crise religieuse du XVIe siècle
- «Les Essais, écrivait Gustave Lanson, c'est Montaigne»
- MUSIQUE: La musique au Moyen Age (XIe-XVIe siècle)
- On a souvent remarqué que, parmi les poètes du XVIe siècle, Du Bellay est un de ceux qui nous semble le plus près de nous, le plus moderne. En étudiant son oeuvre, expliquez cette impression.