montaigne
Publié le 22/05/2020
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«
Montaigne : « Quand je danse...Je danse »
Dans les Essais, publiés en 1595, Montaigne élabore une démarche originale qui articule le récit de ses éperiences
personnelles et la refléxion philosophique.
En effet, il se prend lui-mêmecomme objet d'étude et en prévient
d'emblée le lecteur : « Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matièrede non livre ».
Mais à travers se personne, c'est
l'être humain qu'il observe, dans une forme qu'il invente pour servir son propos et qui mêle ses réflexions
personelles au ânecdotes historiques et aux citations des philosophe antiques, épicuriens et stoïciens.
Nous
sommes ici au Livre III et le passage étudié est tiré du chap 13 intitulé « Sur l'experience ».
I-Une forme originale
1) Un essai humaniste
- Une idée reçue mise en débat → propre de l'essaie de mettre en doute des vérités considérées comme
acquise.Montaigne met ce type de vérités en se prenant comme objet d'etude.
-il s'engage personnellement au premier §, usant de sa notoriété pour convaincre.
Il va ensuite utiliser des
références d'autorité en choississant deux personnages historique, célèbre pour leur esprit conquérant ( César et
Alexandre ) et leur soif de grandeur.
Le premier et deuxième § sont alors construits sur l'antithèse, posant la
question suivante au lecteur : Dans la vie, où se trouve l'essentiel ?
– Un propes structuré : Raisonnement inductif : du particulier au général.
– Raisonnement déductif : du général au particulier
-Un « je » universel.
-Une réflexions humaniste : Montaigne convoque les anciens
→ allusion a des personnages historiques de l'antiquité Cesar et Alexandre.
→ allusion à la classifications des plaisirs selon Epicure : « des plaisirs naturels et...».
2) Une argumentation bien menée
Stratégie : un but, convaincre.
Montaigne part d'une expérience personnelle
→ verbes action au présent d'habitude « je danse », « je dors ».
Il s'appuie ensuite sur une observation tiré du passé
«quand je vois » reliée au constat précédents par l'anaphore de « quand ».
A partir de ces deux constats, M cherche
à inclure le lecteur en utilisant le pronom « nous » ( passage de « je » à « nous » ) et « vous ».
« Quoi ! N'avez-vous pas vécu ? » les questions rhétoriques ainsi que l'interjection « Quoi ! » expriment la surprise
ainsi que l'incompréhension.
De plus, la phrase interro-négative « N'avez-vous pas vécu ? » ne permet que de
répondre à l'affirmative « Si », devant l'évidence soulevée.
Le dernier § sert ensuite de conclusion générale : M
expose la thèse dévellopée au prsent de vérité général en utilisant le pronom « nous »
- Le renversement d'un préjugé : M s'y prend de 2 façon : - 2§, il oppose les violentes occupations et laborieuses
pensées » faisant ainsi référencie aux conquètes de deux empereurs, à « des plaisire naturels et par
conséquent...juste ».
Antithèses « relaché son âme/ la raidir » et « occupation ordinaire/ extraordinire ».
-3§ M poursuit le même raisonnement en prenant à parti le lecteur : « je n'ai rien fait d'aujourd'hui »
correspondant a un discour en commun, frequemment entendue ou pensé.
II-Une propositions d'art de vivre : « vivre à propos »
1)Le playdoyer pour une vie simple.
Pronom « nous »but généralisé, en incluant lecteur.
Present de vérité générale + biréveté de la 2eme partie de la
proposition « c'est vivre à propos » donne a cette phrase la valeur d'une maxime.
• infinitif revêt une valeur injonctif ( ordre ) exprime que pour vivre heureux, il gaut vivre a propos.
Mais «
qu'est ce que vivre à propos pour M ? => dans la bonne direction et sur le bon chemin.
- M montre la vanité de la perpétuelle recherche de grandeur de +eurs façon.
• Antithèses vus précédemment.
• Repetition donnent de la force a son propos : « je ne dit pas...la raidir ».
• Utilisation d'un voc mélioratif pour évoquer plaisir 1 vie simple
• Usage negation « composer nos...tranquilité »+ répétition de « non pas » suggère erreure commune des
hommes.
• ChampL du dérisoire en opposition « petit », «appendice ».
L'accord avec la nature : M utilise la nature qu'il allégorise par l'usage de la majuscule « Nature » pour appuyer sa
thèse, montrant que ses idées sont en accord avec la nature..
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