Montagnards

« Sous la Révolution française, surnom donné aux députés extrémistes de l'Assemblée législative et de la Conventionnationale, du fait qu'ils se situaient en haut des tribunes de l'Assemblée.Opposés aux Girondins, membres des clubs des Jacobins et des Cordeliers et menés par Danton, Robespierre etMarat, les Montagnards restent minoritaires (cent quarante contre deux cents Girondins) lors de l'entrée en fonctionde la Convention girondine.Proches du peuple, soutenus par les sans-culottes, ils s'emparent du pouvoir en 1793 après s'être débarrassés desprincipaux Girondins (arrestations et assassinats des 31 mai et 2 juin 1793).

Ils restaient alors minoritaires, maispurent imposer leur volonté aux autres députés, plus nombreux mais moins déterminés politiquement, désignés sousle terme de "plaine" ou de "marais".

Ils mirent en place une dictature et déclenchèrent la période de la Terreur(Convention montagnarde).Si l'on se réfère au modèle, lui-même issu de la Révolution française, utilisé pour décrire le paysage politique, lesMontagnards occupaient à la Convention nationale l'extrême gauche.

A droite se trouvaient les Girondins, quiavaient formé la gauche de l'Assemblée nationale.

Après l'exclusion des Girondins, deux factions apparurent au seindu groupe de la Montagne : l'une à gauche (du point de vue de Robespierre), constituée autour de Jacques Hébert,prônait un bouleversement social plus radical ; l'autre à droite, menée par Danton, désirait mettre fin à la Terreur(les "indulgents").En 1794, un conflit nacquit à l'intérieur du parti des montagnards, qui aboutit à l'élimination par Robespierre dugroupe radical des hébertistes, puis à celle de Danton, jugé au contraire trop modéré.L'influence du parti des Montagnards disparaît avec le 9 Thermidor (chute de Robespierre et de ses partisans,exécutés le 10 Thermidor).. »