Mont-Athos

« 1 / 2 Mont-Athos 1 Point cuirninant d'une presqu'lle de 60 km de long et 10 km de large qui s'avance dans la mer ogee, le Mont- Athos (2 034 m) est depuis le X° siècle un important centre religieux de l'Eglise orthodoxe.

La majeure partie de la presqu'ile est constituee de collines revetues de forets, tandis que sur le littoral ont ete construits de haute monasteres fortifies, au milieu desquels se trouve le Katholikon, l'eglise principale, rouge, dit-on, comme le sang des martyrs.

Au sommet du mont se dresse la Cha- pelle de la Transfiguration oa, tous les 6 salt, un immense feu est allume. 2 La sainte montagne » est l'une des dernieses colo- nies monastiques de ('Orient chretien.

C'est une repu- blique de moines qui releve de La juridiction canonique du patriarcat de Constantinople sous Ia protection poli- tique de Ia Grece et ou lesrepresentanta de vingt monasteres autonomes forment la « sainte communaute Cheque armee, celle-ci designe a Karyes un comite de quatre membres, le Conseil des eplstates.

Interdit a toute presence feminine, ce jardin de Ia Viergedolt tavo- riser la sublimation mystique de ('amour 'et Ia naissance de l'homme a l'eternite.

Des moines y affluent de tout le monde orthodoxe. 3 Des whites s'installent sur le promontoire des avant 850, sous Ia direction spirituelle d'un Protos.

En 963, le moine Athanase, de Trebizonde, aide par son ami l'empereur Nicephore II Phocas, fonds lepremier monastere, la Grande Lavra, scion la regie de saint Basile.

Pillee par les croises (1204) et les Catalans (1307), la communaute n'amorce un declin intellectuel que sous Ia domination turque, pendant laquelle ('Athos a pu sauvegarder son autonomie moyennant tribut.

'Durant le XIX° siècleet jusqu'a Ia revolution de 1917, c'est le menachisme russe qui domine sur is sainte montagne Les revolutions communistes de ('Europe de l'Est ont fini par tarirle Mont-Athos 1 Point culminant d'une presqu'île de 60 km de long et 10 km de large qui s'avance dans la mer Égée, le Mont- Athos (2 034 m) est depuis le Xe siècle un important centre religieux de l'Église orthodoxe.

La majeure partie de la presqu'île est constituée de collines revêtues de forêts, tandis que sur le littoral ont été construits de hauts monastères fortifiés, au milieu desquels se trouve le Kathoiikon, l'église principale, rouge, dit-on, comme le sang des martyrs.

Au sommet du mont se dresse la cha­ pelle de la Transfiguration où, tous les 6 août, un immense feu est allumé.

2 La « sainte montagne » est l'une des dernières colo­ nies monastiques de l'Orient chrétien. C'est une répu­ blique de moines qui relève de la juridiction canonique du patriarcat de Constantinople sous la protection poli­ tique de la Grèce et où les représentants de vingt monastères autonomes forment la « sainte communauté ».

Chaque année, celle-ci désigne à Karyès un comité de quatre membres, le Conseil des épistates.

Interdit à toute présence féminine, ce « jardin de la Vierge » doit favo­ riser la sublimation mystique de l'amour et la naissance de l'homme à l'éternité.

Des moines y affluent de tout le monde orthodoxe.

3 Des ermites s'installent sur le promontoire dès avant 850, sous la direction spirituelle d'un Protos.

En 963, le moine Athanase, de Trébizonde, aidé par son ami l'empereur Nicéphore II Phocas, fonde le premier monastère, la Grande Lavra, selon la règle de saint Basile.

Pillée par les croisés (1204) et les Catalans (1307), la communauté n'amorce un déclin intellectuel que sous la domination turque, pendant laquelle l'Athos a pu sauvegarder son autonomie moyennant tribut.

Durant le XIXe siècle et jusqu'à la révolution de 1917, c'est le monachisme russe qui domine sur la « sainte montagne ».

Les révolutions communistes de l'Europe de l'Est ont fini par tarir le 2 / 2. »