Mongka (1213-1259): Des Gengiskhanides et des successeurs d'Oegoedeï, voici le meilleur, le seul digne desuccéder au premier conquérant le dernier qui parvient à maintenir l'autorité du qaghanatou empire et à rétablir le yassaq, discipline mongole.
Publié le 23/05/2020
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Mongka
1213-1259
Des Gengiskhanides et des successeurs d'Oegoedeï, voici le meilleur, le seul digne de
succéder au premier conquérant le dernier qui parvient à maintenir l'autorité du qaghanat
ou empire et à rétablir le yassaq, discipline mongole.
Ennemi du luxe et de la débauche,
grand chasseur, Mongka vient à Qaraqoroum, après d'autres règnes courts, au cours
desquels de premiers ferments de dissolution se manifestent : Toeregené, régente
entre 1242 et 1246, son fils Guyuk, Kaghan au cours des deux années suıvantes (“ que
personne ne vit jamais rire ”, dit le franciscain italien Giovanni di Piano Carpino qui,
premier Européen, visite la Mongolie), Oghoulqaïmitch, mère de Mongka et régente
entre 1248 et 1251.
Mongka rétablit l'autorité centrale : il répare les dégâts que Guyuk a
tenté de provoquer dans la Djughataïde et y remet sur le trône l'héritier légitime
Qara-Houlegu ; rappelle à l'ordre son frère Qoubilaï, qui achève la guerre contre les
empereurs Song en Chine et se laisse trop toucher par l'influence chinoise ; envoie son
frère Houlegu à la conquête de l'Asie méridionale et atteint Bagdad, détruit le califat.
Ses
délégués contrôlent les domaines apanagés et personne n'ose tenir tête à la puissance
impériale.
Il meurt de dysenterie en l059 ; ce sera aussitôt le commencement des luttes
civiles..
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