Les villes mondiales : des moteurs de la mondialisation
Publié le 23/05/2020
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3) Les villes mondiales : des moteurs de la mondialisation .
Les villes mondiales sont des métropoles avec des spécificités fonctionnelles dont le
rayonnement dépasse leur territoire national.
Elles concentrent l’essentiel des pouvoirs
économique, f inanc ier et politique.
Elles exercent des fonctions de commandement et d’impulsion
à travers les sièges des gouvernements, des organisations internationales, les sièges sociaux des
FTN (Cf.
CBD, gratte -ciel marqueur urbain de la centralité fonctionnelle), les b ourses (Wall Street,
La City, Paris, Tokyo, Singapour, Shanghai).
Ce sont les villes les plus accessibles de la planète : elles constituent les nœuds de réseaux
qui captent, f iltrent et redistribuent hommes, capitales, marchandises (cf.
hub) Villes cosm opolites,
elles sont aussi des capitales culturelles avec des musées renommées.
Il existe une hiérarchie entre les villes mondiales.
Leur répartition est inégale dans le
monde.
Elles sont majoritairement dans les pays développés.
NY, Paris, Londres et To kyo sont des
villes dites globales.
Pour autant, les dynamiques économiques actuelles montrent l’émergence de
villes de commandement notamment en Asie : Shanghai, Mumbai, Singapour, Séoul ; et en AL :
Sao Paulo.
Les villes mondiales sont environnées d’au tres villes formant des régions urbanisées
pouvant parfois être des mégapoles : c’est -à-dire de vastes ensembles urbains concentrant des
services de haut niveau, un important appareil industriel et un marché à très haut niveau de vie.
Les mégalopoles rasse mblent une pluralité de pôles fonctionnels diversifiés et complémentaires qui
renforcent la puissance de la ville mondiale (Megalopolis autour de New York, mégalopole
japonaise autour de Tokyo, mégalopole européenne autour de Londres et Paris).
Les mégalop oles
sont alimentées en matières premières agricoles et industrielles par de puissantes façades
maritimes qui les relient au monde.
L’explosion urbaine entraîne cependant une accumulation des oppositions urbaines et
sociales exacerbées et des dysfonctionn ements (sous -investissement en infrastructures, déficit
d’équipements sportifs).
L’importance des relations entre villes mondiales conduit à la formation d’un réseau urbain
qui concourt à la direction du système -monde.
CCL de la partie II : (à rédiger )
III - Territoires et sociétés en marge de la mondialisation .
Aucun territoire n’échappe vraiment aux processus de la mondialisation mais leur insertion
dans la mondialisation peut être incomplète ou dominée.
Ce sont des territoires divers : Afriq ue
sahélienne, Amérique andine, Asie centrale, des lieux où le contact avec la mondialisation se limite
par exemple à quelques isolats miniers, des productions illicites, des zones d’extraction
d’hGURFDUEXUHV etc.
La mondialisation renforce les inégalité s sociales et territoriales entre
bénéf iciaires et exclus, à différentes échelles.
1) Des territoires fermés.
Des territoires sont fermés à la mondialisation parce qu’ils sont enclavés :
- pour des raisons politiques.
Ex : Corée du Nord, régime totalit aire en Asie orientale, économie à
tendance autarcique.
Fermeture volontaire.
Pour autant, une timide ouverture économique est en
cours : l’État cherche à attirer des investisseurs étrangers..
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