Molière, L'École des femmes, Acte III, scène 4. Commentaire
Publié le 19/12/2021
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Sujet : Molière, L'École des femmes , Acte III, scène 4
L’École des femmes (comédie en 5 actes) est l’une des rares pièces de Molière qui s’ancre
dans la réalité de son époque.
En effet, il s’agit d’une œuvre où évoluent des personnages
qui apparaissent comme ses contemporains.
Comme dans nombreuses de ses pièces,
Molière y glisse une leçon de vie.
HORACE lit.
« Je veux vous écrire, et je suis bien plus en peine par où je m'y
prendrai.
J'ai des pensées que je désirerais que vous sussiez ;
mais je ne sais comment faire pour vous les dire, et je me défie
de mes paroles.
Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours
tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne
soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais.
En vérité, je
sais ce que vous m'avez fait, mais je sens que je suis fâchée à
mourir de ce qu'on me fait faire contre vous, et j'aurai toutes
les peines du monde à me passer de vous.
Peut-être qu'il y a du
mal à dire cela ; mais enfin je ne puis m'empêcher de le dire, et
je voudrais que cela se pût faire sans qu'il y en eût.
On me dit
fort que tous les jeunes hommes sont des trompeurs, qu'il ne les
faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que
pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me
figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je
ne saurais croire qu'elles soient menteuses.
Dites-moi franchement
ce qu'il en est : car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez
le plus grand tort du monde si vous me trompiez ; et je sens que
j'en mourrais de déplaisir.»
ARNOLPHE, à part.
Ho! chienne!
HORACE
Qu'avez-vous ?
ARNOLPHE
Moi? rien.
C'est que je tousse.
Introduction
· Situation
Nous sommes à la fin de l’acte III, scène 4.
Horace est sur le point de lire à Arnolphe la
lettre qu’Agnès lui a confiée.
Il s’agit d’un moment important au sein de la pièce car c’est
l’heure des premières révélations.
Arnolphe savoure déjà la déconvenue du jeune homme,
mais à l’écoute de la lettre rendue publique, il commence à comprendre qu’Agnès n’est pas
aussi idiote qu’il l’avait imaginé, en somme qu’elle est loin d’être dupe de sa tromperie
alors que ce dernier l’avait fait élever dans un couvent en ordonnant « qu’on la rende idiote
autant qu’il se pourrait ».
· Idée directrice
L’enjeu de cette pièce de Molière consiste à révéler une double supercherie grâce à la mise
en œuvre d’une double énonciation.
Après avoir enseigné à Agnès (sa pupille et future
épouse) les bases des devoirs conjugaux et les terribles conséquences de l’infidélité,
Arnolphe, qui se fait également appelé Monsieur de la Souche, se trouve en présence
d’Horace, son rival.
L’enjeu comique se situe vraisemblablement dans l’idée qu’Horace ne
se doute pas de l’identité secrète d’Arnolphe : véritable tuteur d’Agnès, jeune femme dont
il est tombé amoureux.
Or cette situation est sur le point d’être renversée..
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