Molière : le malade imaginaire (analysé linéaire)

« Le malade imaginaire (Molière), acte I, scène 5 Introduction : -a) « Unir les mœurs en riant », telle était la devise de Molière.

Il a écrit de très nombreuses comédies caricaturales. b) Parmi ces personnages hauts en couleur, il imagine dans le Malade imaginaire de 1673 le vieux père de famille Argan, un homme autoritaire et hypocondriaque qui souhaite arranger un mariage entre sa fille et un médecin, mais c’est sans compter sur sa servante Toinette. Dans la scène 5 de la partie I, il révèle sa décision qui va mettre le feu au poudre. Problématique : -En quoi le quiproquo de l’annonce du mariage de la fille d’Argan est révélateur du comique de la pièce et des personnages ? -En quoi est-ce une scène typique/caractéristique de la comédie (reposant ici sur un conflit) ? -Comment la scène de comédie se transforme en une scène de conflit familial entretenu par la servante ? Mouvements : I- l.1 à 11 : Le mariage arrangé d’un père tyrannique II- l.

12 à 32 : Le quiproquo ou I- l.1 à 32 : Scène de comédie qui entraîne un quiproquo II- l.33 à 41 : Révélation III- l.42 à 57 : Confrontation avec la servante, adjuvante de sa maîtresse Angélique (Comedia del Arte) Conclusion : Le projet de mariage d’Argan révèle tous les caractères des personnages à la fin de l’acte d’exposition à travers le conflit (familial, mais aussi social) car maître et servante s’affrontent. Argan demeure comme le père tyrannique trompé par des médecins qui l’exploitent et aveuglé par son orgueil et son égoïsme révélés par la servante Toinette, la domestique rebelle qui inverse les rôles. Angélique elle, reste la fille naïve et soumise rappelant la condition féminine de l’époque. La satire sociale est assez vive chez Molière, et les défauts des uns et des autres conduisent à leur perte. I- l.

1 : didascalie : charisme par son attitude, se pose sur son trône (sa chaise) / Affirmat°, pas le choix (posit° de supériorité) / Accroche de l’attention, joue l’intéressant (une nouvelle).

«on» = indéfini → suspense l.2 : «vous riez» = didascalie interne → la fille est séduite, peu surprise, il lui pose des questions → comique. l.2-3 : critique implicite /misogynie chez Argan / réflexion sur le mariage et la condition féminine→femmes réduites au mariage (superlatif) l.3 : «Ah ! Nature, nature !» = ironie.

l.3-4 : «Je n’ai que» = négation restrictive → impose sa loi quel que soit son point de vue l.5-7 : «dois» → soumission d’Angélique = obligation.

/ «mon père» =.... »