Molière fait dire à Dorante dans la Critique de l'École des femmes : « C'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. » Commenter cette formule en montrant de quelle manière Molière fait rire les honnêtes gens. ?
Publié le 08/12/2021
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Esclave de sa vanité, Monsieur Jourdain ne s'avise pas une seconde qu'il est berné et exploité, et il se prête avec enthousiasme à la grotesque cérémonie où il reçoit la dignité de Mamamouchi. Parfois ces personnages sont complexes sans cesser d'être comiques. En eux se heurtent des traits et des sentiments inconciliables. Ils sont le théâtre d'un perpétuel conflit. Ils ne sont jamais à l'unisson d'eux-mêmes. Alceste, le misanthrope, est amoureux d'une coquette. Il étouffe dans l'atmosphère brillante et factice du salon où brille Célimène, mais ne peut se décider à s'en évader. Dans la scène du sonnet on le sent tiraillé à la fois par ses scrupules d'homme de qualité qui ne saurait se résoudre à dire à Oronte de désobligeantes vérités et par sa volonté bien arrêtée de ne jamais déguiser sa pensée. Harpagon éprouve pour Mariane une passion sénile et, lorsque Cléante la comble de cadeaux en son nom, l'amour et l'avarice s'affrontent dans son âme sans que ni l'un ni l'autre de ces sentiments ne parvienne chez lui à l'emporter. Ses mimiques furieuses, ses sourdes exclamations traduisent son désarroi et son impuissance.
Esclave de sa vanité, Monsieur Jourdain ne s'avise pas une seconde qu'il est berné et exploité, et il se prête avec enthousiasme à la grotesque cérémonie où il reçoit la dignité de Mamamouchi. Parfois ces personnages sont complexes sans cesser d'être comiques. En eux se heurtent des traits et des sentiments inconciliables. Ils sont le théâtre d'un perpétuel conflit. Ils ne sont jamais à l'unisson d'eux-mêmes. Alceste, le misanthrope, est amoureux d'une coquette. Il étouffe dans l'atmosphère brillante et factice du salon où brille Célimène, mais ne peut se décider à s'en évader. Dans la scène du sonnet on le sent tiraillé à la fois par ses scrupules d'homme de qualité qui ne saurait se résoudre à dire à Oronte de désobligeantes vérités et par sa volonté bien arrêtée de ne jamais déguiser sa pensée. Harpagon éprouve pour Mariane une passion sénile et, lorsque Cléante la comble de cadeaux en son nom, l'amour et l'avarice s'affrontent dans son âme sans que ni l'un ni l'autre de ces sentiments ne parvienne chez lui à l'emporter. Ses mimiques furieuses, ses sourdes exclamations traduisent son désarroi et son impuissance.
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Liens utiles
- Dorante : « C'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. »
- L'École des femmes est une comédie de Molière en cinq actes (comportant respectivement quatre, cinq, cinq, neuf et neuf scènes) et en vers (1779 dont 1737 alexandrins), créée au théâtre du Palais-Royal le 26 décembre 1662. La pièce, novatrice en ce qu'elle mêlait de manière alors inédite les ressources de la farce et de la grande comédie en vers, fut un immense succès, et suscita une série de débats connus sous le nom de « Querelle de L'École des femmes. » Cette querelle, habile
- « Molière nous dit qu’il veut corriger les hommes et la critique s’évertue à justifier cette affirmation de circonstance. En vérité, il ne pense qu’à nous faire rire. »
- On a dit de Molière qu'il « côtoie parfois le tragique ». Montrez-le par des exemples précis, sans oublier de faire voir que le poète ne perd jamais de vue la règle essentielle de la comédie qui est de faire rire les honnêtes gens.
- Molière, L'École des femmes, Acte III, scène 4. Commentaire