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Mikhaïl Zochtchenko1895-1958Il fut l'un des " Sérapion ".

Publié le 23/05/2020

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ZOCHTCHENKO Mikhaïl Mikhaïlovitch. Écrivain russe. Né le 10 août 1895 à Pétersbourg, mort à Leningrad le 22 juillet 1958. Fils d’un peintre, il a fait ses études à la Faculté de droit de l’Université de sa ville natale (1913-1915), a participé à la guerre en tant que volontaire (1915-1918) et y fut grièvement blessé, puis à la guerre civile (1918-1919). Ayant quitté l’Armée rouge, Zochtchenko a exercé plusieurs professions : il fut successivement cordonnier, acteur, téléphoniste, agent de la P.J., comptable; enfin, en 1921, il devint membre du groupe des « Frères de Sérapion » et depuis lors, ne s’occupa plus que de littérature. Son premier livre, Histoires contées par Nazar Ilitch, Monsieur Sinebrioukhov (1922), était un recueil de petites nouvelles humoristiques moquant le monde des nouveaux petits-bourgeois de formation soviétique; le narrateur s’affuble d’un langage bizarre, typique du milieu des sous-lettrés qui ont adopté la phraséologie creuse et grandiloquente des journaux, mêlée au style liturgique de l’Eglise orthodoxe, au lexique bureaucratique des institutions post-révolutionnaires et à l’argot urbain — v. Contes et récits. Zochtchenko connut beaucoup de succès auprès des lecteurs et beaucoup d’ennuis provenant de la critique officielle qui l’accusait de calomnier ses compatriotes, de ne remarquer que le laid et de ne pas apprécier les changements socialistes du pays. Malgré ces attaques ininterrompues, il a été publié plus que la plupart de ses confrères, en vingt-cinq ans (1922-1946) les œuvres de Zochtchenko étant sorties en quatre-vingt-onze éditions : ses récits satiriques ont même formé une collection en six volumes (1929-1931). Zochtchenko a essayé plusieurs genres. L’un d’eux, proche de ses récits, fut le « feuilleton » de journal : un récit basé sur un fait authentique, l’autre étant l’essai autobiographique tel que, par exemple, Avant le lever du soleil [1943], le troisième étant le roman biographique comprenant de faibles éléments de satire, ou plutôt d’ironie: Kérenski (1937) et une biographie romancée du poète ukrainien, Taras Chevtchenko (1939), le quatrième, le roman humoristique Michel Siniaguine (1930), le cinquième, le roman à la fois lyrique et ironique, La Jeunesse retrouvée (1935) : un vieux professeur, tombé amoureux d’une jeune fille légère, essaye de retrouver sa jeunesse, le sixième formant un groupe de récits humoristiques sur un seul sujet comme chez les auteurs de la Renaissance (Boccace), Le Livre bleu [1947] — l’auteur disait que ce livre de nouvelles devait être « une histoire abrégée des relations humaines » — enfin les septième et huitième étant des comédies pour le théâtre et le cinéma.

L’apogée de la condamnation officielle de l’œuvre de Zochtchenko fut atteinte en août 1946 dans le discours de Jdanov, secrétaire du Comité central du P.C.U.S., qui a accusé Zochtchenko d’avoir condamné le socialisme dans son récit pour enfants Les Aventures d’un petit singe [1945], accusation d’une totale absurdité mais Zochtchenko eut la naïveté de ne pas le comprendre et d’espérer en Staline auquel il avait adressé une lettre. Pour toute réponse, Zochtchenko fut exclu de l’Union des écrivains et traité dans les journaux d’ennemi du pouvoir soviétique; il avait déjà été maltraité trois ans plus tôt lors de la publication d’Avant le lever du soleil : un des dirigeants de l’Union des écrivains, Tikhonov, ayant écrit à cette occasion que l’œuvre de Zochtchenko était parfaitement étrangère à l’esprit de la littérature soviétique. Zochtchenko a perdu plusieurs années à gagner sa vie avec des traductions de textes écrits dans des langues qu’il ne connaissait d’ailleurs pas (par exemple le finnois) ! L’encyclopédie de la littérature soviétique décrit cette époque de la vie du grand écrivain satirique écrasé par le pouvoir de la façon suivante : « Au milieu des années quarante, les œuvres de Zochtchenko cessèrent de paraître, et lui-même s’efforça d’aller au-delà du cercle de ses genres habituels » (Vol. 2, 1964, p. 1049). Les droits de l’écrivain Zochtchenko ne lui furent restitués qu’après la mort de Staline, en 1953, quand il fut redevenu membre de l’Union des écrivains, puis en 1956 quand, pour la première fois depuis 1945, on eut publié un petit recueil de ses récits. Mais Zochtchenko était mortellement atteint et devait mourir deux ans plus tard.

« Mikhaïl Zochtchenko 1895-1958 Il fut l'un des “ Sérapion ”.

Commença à imprimer en 1921.

Les récits humoristiques firent sa gloire : il peignit avec un art raffiné, qui fait naître un comique souvent irrésistible, les multiples facettes de la vie quotidienne de ses contemporains.

Son succès fut immédiat. Plusieurs recueils de récits parurent, dont Les Récits de Nazar llitch Siniébrioukhov en 1922 ; Des Citoyens honorables en 1926.

En œ uvres séparées furent publiés en 1943, Avant le lever du soleil , et, en 1946, Les Aventures d'un singe ,œ uvres qui furent condamnées.

En effet, la satire de la société soviétique naissante finit par être considérée comme dangereuse par le pouvoir ; en 1946, Zochtchenko, en même temps que la poétesse Akhmatova, reçut un blâme de l'Union des Ecrivains pour son absence de conscience politique.

Dès lors, il ne publia plus rien.

Il écrivit des esquisses sur le mouvement partisan, réunies sous le titre : Œ uvres inédites , publiées après sa mort, en 1962.. »

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