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Miferma

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 4 aoOt 1965 Séria N• 55 Fiche N• 854 Miferma 1.

A la fin du siècle dernier, un officier français avait fait vers le nord une visée por­ tant jusqu'au massif montagneux de la Kedla d'ldjll, et cette exploration solitaire valut à Paris, lors de la convention franco-espagnole de 1900, que la frontière du Rio de Oro n'épousât plus le méridien et s'infléchit vers l'ouest: il y a dans cette courbe plus de 140 millions de tonnes d'hématHe à teneur moyenne de 64 Ofo de fer.

Le poste et le mur d'enceinte de Fort-Gouraud firent geindre des processions de tirailleurs qui en por­ tèrent les pierres lourdes de tout leur minerai longtemps insoupçonné.

2.

La Société des mines de fer de Mauritanie, Miferma *, a inauguré le 15 juin 1963 les grands travaux de mise en valeur des gisements de Fort-Gouraud, commencés en 1960.

Le capital de 13,3 milliards de francs CFA est réparti pour 55,8 Ofo à un groupe français (notamment BRGM et groupe Rothschild), 39,2 Ofo à un groupe étranger (Bise ore Ltd, Finsider et Ferromin) et 5 Ofo à la République de Mauritanie.

Les clients sont, dans l'ordre, France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Etats-Unis, Espagne.

3.

La production, qui a été de 4,5 millions de tonnes en 1964, doit atteindre 6 millions de tonnes en 1965 et pourra être portée à 10 millions de tonnes quand sera mis en exploitation le gisement proche de Rouesse.

La haute teneur du minerai lui fait aisé­ ment trouver preneur en dépit de la conjoncture défavorable et de la concurrence libérienne.

Les investissements représentent près d'un millard de francs français.

En 1960, la BIRD a consenti un prêt de 66 millions de dollars.

4.

La mise en valeur a exigé les constructions suivantes: un chemin de fer de 675 km.

entre le gisement et Port-Etienne pour des trains de minerai d'un poids total de l'ordre de 15 000 tonnes, dont le tracé eût été plus court si les autorités espagnoles avaient autorisé le passage à travers le Rio de Oro (un tunnel a dû être construit dans la falaise qui servit à délimiter la plus géométrique des frontières); un appontement minéralier à Port-Etienne, de 245 m.

de longueur et de 12 m.

50 de tirant d'eau; des installations industrielles et 1800 logements pour les cadres et les ouvriers (2500 salariés dont 500 Européens).

5.

La production minière commande tout le développement économique de la Mauri­ tanie.

Le sel a été longtemps la seule richesse.

Les prospections pétrolières n'ont rien donné.

Des études ont été entreprises sur le titane et les sables minéralisés.

D'énormes carrières de gypse pourraient donner lieu à une exploitation rentable.

Un gisement de cuivre a été reconnu à Akjoujt et estimé à 500 000 tonnes de métal: en 1964, la Société du cuivre de Mauritanie (Socuma) à majorité de capitaux américano-canadiens 1:1 pris la succession de la Société des mines de Mauritanie (Micuma), créée en 1953, et devra investir au moins 10 milliards CFA.

L'importance de la Miferma pour la Mauritanie n'en demeure pas moins essentielle: l'évaluation du commerce extérieur pour 1966 est de 20 milliards CFA, dont 13,5 milliards rien que pour les exportations de minerai de fer.

Les accords garantissent à l'Etat mauritanien la moitié des bénéfices de la société en plus de ses dividendes d'actionnaire, ce qui représente près de la moitié du budget national. 2 / 2. »

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