micromegas de voltaire: analyse

« François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778, est l’écrivain et le philosophe connue comme étant le chef de file du courant des lumières.

Il marque l'histoire par son combat contre l'injustice et l'intolérance, mais aussi par ses contes philosophiques. Micromégas, une de ces œuvres, est un conte philosophique du courant des lumières paru en 1752.

Résumé : Micromégas est un géant érudit venant de la planète Sirius qui s’exile, en parcourant les planètes, « pour achever de se former l’esprit et le cœur ».

Sur Saturne, il rencontre le secrétaire de l’académie des sciences avec lequel il devient ami et poursuit son exil.

Les deux savants arrivent sur Terre et essayent de fabriquer une loupe pour tenter de distinguer les terriens, minuscules par rapport aux tailles des géants.

Ils réussissent et établissent un contact avec des humains qui se trouvent sur un bateau.

Durant leur discussion, le saturnien et le sirien remarque que les humains s’accordent sur les données physiques mais que sur les entités non-matériel, comme l’âme, chacun possède un avis distinct des autres.

La conversation est interrompue et le sirien reprend avec des paroles de bienveillances et de sagesses alertant les humains de leur orgueil.

Les géants repartent et laissent derrière eux un livre vierge dans lequel les humains auraient pu accéder à la connaissance absolue.

En quoi Micromégas, l’œuvre du personnage éponyme, est un conte caractéristique des idéologies des lumières ? Par le comique, Voltaire défend efficacement ses thèses. Le comique du conte réside dans le contraste des tailles .

En effet, l’auteur joue avec les chiffres et donne une taille exorbitante à Micromégas et son compagnon par rapport à la terre, Voltaire aborde ici le relativisme .

En effet, l’onomastique du personnage principal est composé de deux mots grecs : mikros (« petit ») et megas (« grand ») ensemble créant un oxymore , soutenant que petit et grand ne sont que des notions relatives .

En effet, chaque composant de l'univers est à la fois grand par rapport à plus petit que lui et petit par rapport à plus grand comme souligné par l’auteur dans le passage quand le saturnien se plaint de ne pas vivre assez longtemps alors qu’il a une espérance de vie de plusieurs milliers d’années, Micromégas rétorque et soutient la thèse de l’auteur en disant qu’une infinité d’entité vivent beaucoup plus longtemps et moins longtemps que lui. L’imperfection des hommes est également comique , le saturnien critique la Terre de par sa forme et sa taille , il se moque également de l’orgueil démesuré des humains alors qu’ils sont si petits à son échelle.

La vision anthropocentrique des hommes est délibérément critiquée créant un autre contraste.

L’ironie comique de Voltaire pour critiquer la guerre met en scène un philosophe du bateau et Micromégas.

Tous deux discutent , le géant pense que l’humain a tout pour être heureux mais le philosophe lui prouve le contraire avec l’exemple de la guerre : la violence, les enjeux peu légitimes et des combats entre des camps plus que semblable.

Le philosophe propose également une critique du pouvoir et invite le lecteur à réfléchir avec la mise en scène volontaire d’un point de vue naïf comme celui de Micromégas.

Mais également par d’autres procédés, Voltaire émet des critiques Au début du livre Micromégas se fait rejeter par le clergé de par ses travaux induit par la curiosité.

L'auteur, critique alors l’intolérance religieuse qui condamne sans fondement celles et ceux qui contredisent l'Église .. »