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Michael Faraday

Publié le 16/05/2020

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« Michael Faraday Michael Faraday naquit le 22 septembre 1791, à Newington Butts, village des environs de Londres, maintenantenglobé dans la ville.

Son père, James Faraday, était un ouvrier forgeron ; sa mère, la fille d'un fermier du nord del'Angleterre.

Ils eurent quatre enfants, dont Michael était le troisième ; le père, souvent malade, ne put travaillerbeaucoup (il mourut en 1810), et la famille était rien moins que prospère.

Michael ne reçut qu'une instructionsommaire : lecture, écriture, rudiments d'arithmétique et, à l'âge de treize ans, alla s'engager comme garçon decourses chez un libraire-papetier de Londres.

Un an plus tard, en octobre 1805, il commença son apprentissage derelieur et libraire. Son travail quotidien lui mit entre les mains toutes sortes de livres, et il se prit à lire avec voracité, plusparticulièrement des ouvrages de chimie et d'électricité.

Plus tard, il commença à fréquenter, le soir, desconférences scientifiques et à faire des expériences avec un appareil construit à domicile.

Au début de 1812, ilassista à quatre des conférences de sir Humphrey Davy sur la chimie, à la Royal Institution, où Davy étaitprofesseur et directeur du laboratoire.

Cette année marque un tournant dans la vie de Faraday ; il ressentit unerépulsion croissante pour son métier, en même temps qu'un désir puissant de consacrer sa vie à des étudesscientifiques, et, vers la fin de l'année, il écrivit à Davy, sollicitant son avis et son aide.

Il avait pris des notespendant les conférences, les mit au net et les relia proprement de ses mains ; l'envoi qu'il en fit à Davy en devaitprouver à celui-ci le sérieux de son intérêt pour la science.

Davy répondit très aimablement à cet appel ; et aprèsavoir d'abord essayé de dissuader Faraday d'abandonner un métier obscur, mais sûr, lui offrit peu après un posted'assistant scientifique à la Royal Institution. Il se trouve que ce poste venait tout juste d'être déclaré vacant, par suite du renvoi sommaire d'un assistant quiavait violemment pris à partie un fonctionnaire, au cours d'une querelle au laboratoire. Le résultat est un exemple remarquablement intéressant de grands effets produits par une petite cause, carl'engagement de Faraday comme assistant de Davy détermina la nature de son premier travail expérimental sérieux,et, par voie de conséquence, ses longs et fidèles services aidèrent la Royal Institution à acquérir sa positionexceptionnelle parmi les grands centres scientifiques du monde. Faraday prit son service le 1er mars 1813, avec un salaire de 25 shillings par semaine et un logement de deux piècesdans les combles du bâtiment occupé par l'Institution.

Mis à part le temps de son voyage en Europe, en qualité desecrétaire et assistant scientifique de Davy (octobre 1813-1815), il passa toute sa vie de travail au service de laRoyal Institution et vécut dans sa maison d'Albemarle Street. Son premier devoir outre l'aide qu'il devait à Davy consistait à prendre soin des appareils et à assister Brande etd'autres professeurs au cours de leurs leçons.

Toutes ces leçons n'étaient pas bonnes, et Faraday formula etrédigea quelques vues très nettes sur la technique de l'enseignement scientifique, vues qu'il illustra, plus tard, parses propres cours.

(En 1826, il inaugura les réunions du soir, qui prirent plus tard une ampleur particulière dans lescélèbres Friday Evening Discourses de la Royal Institution, où les sommités de diverses branches de la sciencerendaient compte des progrès les plus récents de la connaissance.

Il inaugura également les cours scientifiques,presque aussi célèbres, pour enfants, nommés Christmas Juvenile Lectures.

Faraday lui-même prit sur lui beaucoupde ces leçons et conférences, avec un succès remarquable.

Ils forment encore une section importante, parmi lesactivités de la Royal Institution.) Il apprit beaucoup de choses en s'acquittant de ses devoirs quotidiens, et en même temps, travailla assidûment àremédier aux défauts de son instruction, seul et en compagnie des "fellowsmembers" de la City Philosophical Society,un groupe de jeunes gens, la plupart de petite condition, qui consacraient leurs heures de loisir au perfectionnementpersonnel et mutuel. En mai 1821, Faraday fut promu superintendant de la maison et du laboratoire de la Royal Institution et, le moissuivant, épousa Sarah Barnard, de quelque huit ans sa cadette et fille d'un orfèvre de Londres.

Ce mariage, bien quesans enfants, fut des plus heureux et donna à Faraday une compagnie et une tranquillité domestique qui a, sansdoute, été d'une inestimable valeur, en tant qu'arrière-plan de son labeur scientifique.

Vers ce temps, il avaitfermement pris pied dans le monde savant.

Son tour d'Europe, en compagnie de Davy, en 1813-1815, avaitconsidérablement élargi son horizon social et académique (il ne s'était, auparavant, jamais éloigné de plus de vingtkilomètres de Londres) et lui avait offert l'occasion de rencontrer beaucoup de savants européens de premièregrandeur et d'établir des liens d'amitié précieux et durables avec des hommes tels que de La Rive et Ampère. Son premier travail sur un sujet de chimie a été publié en 1816, peu après son retour en Angleterre, et, depuis lors,ses publications prirent, pour plus de quarante ans, un cours régulier et souvent très rapide.

Il fut élu "fellow" de laRoyal Society en 1824, nommé directeur du laboratoire de la Royal Institution en 1825 et son premier professeur"Fullerian" de chimie en 1833.

En 1844, l'Académie des Sciences l'accueillit parmi ses huit associés étrangers et, en1855, la France le nomma commandeur de la Légion d'honneur.

Il fut l'objet d'une quantité considérable d'hommageset d'honneurs, de la part de nombreux pays du monde entier, et cela en un temps où les relations scientifiquesn'avaient pas encore l'ampleur qu'elles acquirent par la suite.. »

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