Mexique (2003-2004) Paralysie politique
Publié le 20/09/2020
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Mexique (2003-2004)
Paralysie politique
Les élections législatives du 6 juillet 2003 ont confirmé pour la troisième fois
d’affilée la fragmentation des préférences électorales au Mexique.
Aucun des
partis politiques n’a réussi à obtenir les 251 sièges nécessaires pour avoir la
majorité absolue à la Chambre des députés.
Avec 38 % des suffrages et 224
députés élus (+ 15 sièges), le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) a été
le grand vainqueur de ces élections.
Derrière lui, le Parti action nationale
(PAN) du président Vicente Fox a obtenu à peine 32 % des suffrages, perdant plus
de cinquante députés.
Enfin, le Parti de la révolution démocratique (PRD) s’est
maintenu en termes de voix (18 %), mais a considérablement augmenté le nombre de
ses représentants (97).
Le reste des sièges (28) s’est réparti entre trois
petites formations politiques marginales.
Il convient de rapprocher ces
résultats de deux phénomènes.
D’abord, le taux d’abstention a été
particulièrement élevé, avec seulement 58 % de votants.
Ensuite, l’existence
d’un gouvernement divisé où le pouvoir exécutif ne peut compter sur une majorité
au Congrès est devenue la règle au Mexique depuis 1997.
Ces deux aspects sont liés.
L’absence de majorité absolue du président au
Congrès s’est traduite par un blocage de l’activité législative.
Les grandes
réformes promises par le président Fox dans les domaines de la fiscalité, du
secteur énergétique et des institutions politiques sont demeurées lettre morte
face à la difficulté éprouvée par les grands partis d’arriver à des compromis.
L’apparente inefficacité de l’ensemble de la classe politique mexicaine détourne
peu à peu les citoyens des institutions de la démocratie.
Des partis en crise
Après les élections législatives de juillet 2003, on a pourtant cru, pendant
quelque temps, que le haut taux d’abstention qui s’y était exprimé allait amener
les dirigeants des partis politiques à redéfinir leur stratégie et à mettre
l’accent sur la coopération en matière législative.
De fait, en septembre 2003,
l’élection d'Elba Esther Gordillo, secrétaire générale du PRI, leader moral du
puissant Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) et amie
personnelle du président Fox, à la tête du groupe parlementaire du PRI avait
laissé entrevoir une possible convergence entre le président et le principal
parti d’opposition.
Cependant, les négociations frustrées d’une grande réforme fiscale en novembre
et décembre 2003 ont mis fin aux attentes d’accord entre le PAN et le secteur du
PRI fidèle à E.
E.
Gordillo.
De fait, les efforts de ces derniers ont plutôt
donné lieu à une rébellion au sein du groupe parlementaire du PRI et à la remise
en cause de sa dirigeante qui a fini par démissionner de son poste de député.
Cependant, les malheurs du PRD, aux prises avec un grand scandale de corruption,
ont rapidement fait oublier ceux du PRI.
Fin juillet 2003, la présidente du PRD, Rosario Robles, a été incitée par
l’état-major de cette formation à abandonner ses fonctions.
Elle avait elle-même.
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