Mexique (2000-2001) Les fondations d'un nouveau régime
Publié le 20/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mexique (2000-2001) Les fondations d'un nouveau régime. Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Mexique (2000-2001)
Les fondations d'un nouveau régime
Le 2 juillet 2000, Vicente Fox, candidat de la coalition électorale Alliance
pour le changement - formée des partis d'opposition Parti action nationale (PAN)
et Parti vert écologiste du Mexique (PVEM) -, a été élu président du Mexique
avec 43 % des suffrages exprimés.
Plus qu'un simple changement de gouvernement,
cette victoire a marqué la fin d'un régime politique caractérisé par la présence
au pouvoir d'un même parti, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI),
durant 71 ans, et la possibilité de voir émerger la démocratie.
Porteur d'un
discours axé sur le changement et prodigue en promesses électorales, le nouveau
président devait maintenant satisfaire les nombreuses attentes de l'électorat
mexicain : lutte contre la corruption, réforme des institutions politiques,
croissance économique, redistribution de la richesse et amélioration de la
sécurité publique.
L'intervalle de cinq mois entre la date de l'élection présidentielle et celle de
la passation du pouvoir (1er décembre) a permis de réaliser une transition en
douceur.
Le président sortant, Ernesto Zedillo, a tenu sa promesse de faciliter
le processus.
L'approbation par le Congrès en décembre 2000 du budget de l'année
suivante, à quelques semaines de l'accession au pouvoir du nouveau gouvernement,
a montré l'efficacité des mécanismes mis en œuvre pour garantir la stabilité
politique.
Un gouvernement miroir de la société
La composition du cabinet de Vicente Fox annoncée à la fin du mois de novembre
2000 a mis l'accent sur la pluralité.
Le gouvernement a accueilli des hommes et
des femmes d'affaires - une nouveauté au Mexique -, des experts sans allégeance
partisane, d'anciens collaborateurs du temps où V.
Fox gouvernait l'État du
Guanajuato, un militaire et des intellectuels de gauche parmi ceux qui l'avaient
accompagné pendant la campagne.
Le parti du président (PAN) s'y est trouvé peu
représenté puisqu'il s'agissait de projeter l'image d'un gouvernement de
transition s'appuyant sur une ample coalition sociale et politique.
La politique économique devait se poursuivre dans la continuité tandis que des
changements étaient annoncés dans les autres politiques publiques et dans
l'administration.
Parmi les dossiers prioritaires figuraient une réforme
fiscale, la privatisation de l'industrie de l'électricité ainsi que de la
pétrochimie, une nouvelle loi régissant les relations de travail, une refonte de
la fonction publique de même qu'une réforme politique (dont le contenu n'avait
pas encore été précisé).
L'absence de majorité du PAN au Congrès ne simplifiait pas la tâche.
Comme
beaucoup des réformes envisagées nécessitent des modifications à la
Constitution, la barre pour l'approbation des projets de loi du président
s'élevait à une majorité qualifiée des deux tiers des députés et des sénateurs.
V.
Fox doit donc gouverner avec l'appui, du moins partiel, des grands partis
d'opposition : le PRI (centre) et le Parti de la révolution démocratique (PRD,.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Pérou (2000-2001): La fin d'un régime autoritaire et corrompu
- Turkménistan (2000-2001) Un régime de plus en plus fermé
- Yémen (2000-2001): Dérive dynastique du régime
- Îles Vierges américaines (2000-2001): Sanctions anticorruption
- Vénézuela (2000-2001): OPA réussie sur l'OPEP