Mexique (1992-1993)La "grande affaire" de l'ALENA
Publié le 20/09/2020
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Mexique (1992-1993)
La "grande affaire" de l'ALENA
Le Mexique est décidément la terre des extrêmes.
Lorsqu'une catastrophe y
survient, elle est toujours terrible.
Cela a été le cas en avril 1992, avec
l'explosion d'égouts de Guadalajara, seconde ville plus peuplée du pays, qui a
fait 205 morts, et plus de 1500 blessés.
Le président de la République, Carlos
Salinas de Gortari, a ainsi pu, une fois de plus, faire la preuve de son esprit
de décision: le maire et plusieurs responsables de la compagnie d'État Pemex
(Pétroles mexicains), responsable des fuites d'essence à l'origine de la
catastrophe, ont été destitués de leurs fonctions.
Quelques mois plus tard,
cette compagnie, ingouvernable depuis longtemps, a été scindée en quatre entités
autonomes.
Enfin, le gouvernement a décidé de vendre les filiales spécialisées
dans la pétrochimie qu'elle possédait.
Si Mexico, en 1992 et au premier semestre de 1993, n'a connu pour une fois aucun
cataclysme d'envergure, la pollution atmosphérique est demeurée le problème
majeur de la saison sèche.
En février et mars, les écoles ont été fermées
pendant plusieurs jours, l'activité industrielle réduite de 30%, et les
automobiles particulières interdites de circulation deux jours par semaine.
Quelle solution quand l'air est rare et que la population continue à croître (18
millions d'habitants estimés fin 1992)? Le régent de la ville, Manuel Camacho
Solis, l'un des candidats possibles à la succession du président, a pu
convaincre quelques entreprises (dont General Motors) de se délocaliser en
province.
Mais elles ont été peu nombreuses à partir et nul n'a encore trouvé de
solution miracle à ce problème chaque année plus grave.
Le futur président
pourrait l'ignorer.
Grandes manoeuvres pré-électorales
Le Mexique est entré, en 1993, dans la cinquième et avant-dernière année du
mandat de son chef de l'État, non rééligible.
C'est l'année où
traditionnellement une lutte sourde entre clans se développe pour la désignation
du futur candidat du PRI (Parti révolutionnaire institutionnel, au pouvoir
depuis 1928).
Le choix de son successeur traditionnellement fait au sein des
ministres en exercice, appartient au seul président, qui fait connaître sa
décision à l'automne.
A partir de ce moment, le président voit son autorité
décliner tout au long de sa dernière année de mandat.
Les grandes manoeuvres pré-électorales ont donc commencé, comme en ont témoigné
les remaniements ministériels; en janvier 1993 un "dur", Patricio Gonzalez
Garrido, a été nommé à la tête du ministère de l'Intérieur (celui qui organise
les élections...), en mars le président du PRI est devenu ministre de la
Sécurité sociale, pouvant ainsi participer à la course à la candidature.
Peu
auparavant, en février, le quotidien El Economista avait déclenché un beau
scandale en révélant qu'au cours d'un dîner au domicile du président de la
Banque nationale du Mexique, C.
Salinas de Gortari avait demandé aux 30 chefs de
grandes entreprises présents (dont ceux de plusieurs "privatisées"), de
participer chacun à hauteur de 25 millions de dollars à la future campagne.
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