Mexique (1982-1983) La malédiction du pétrole
Publié le 20/09/2020
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Mexique (1982-1983)
La malédiction du pétrole
Pour sa dernière année à la présidence du Mexique, José Lopez Portillo a dû
affronter en 1982 une situation économique réellement catastrophique.
Le mirage
pétrolier s'est évanoui, la dette extérieure a augmenté d'une manière
vertigineuse ; la monnaie mexicaine, autrefois solide, s'est effondrée et le
recours au Fonds monétaire international (FMI) est devenu indispensable.
Le
nouveau gouvernement du président Miguel de la Madrid, issu comme il se doit du
Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), est appelé à résoudre le "paradoxe
mexicain": un pays disposant des réserves de pétrole parmi les plus importantes
au monde et un État au bord de la banqueroute, qui détient le triste privilège
d'être le second pays le plus endetté du monde (85 milliards de dollars).
A l'origine de la crise, le fait que le président Lopez Portillo semble avoir
tout simplement perdu le contrôle de l'économie pétrolière.
Tout au long de son
mandat, les partisans d'un haut niveau de production et d'exportation du pétrole
se sont opposés à ceux qui prônaient une politique plus "modérée".
La tentation
d'un développement basé sur l'or noir s'est finalement révélée la plus forte et
la compagnie pétrolière d'État, Pemex, a pu donner libre cours à ses programmes
ambitieux.
Mais l'industrie mexicaine a été incapable d'augmenter sa capacité de production
et de répondre aux besoins de la Pemex.
Celle-ci a donc dû importer la plus
grande partie des équipements nécessaires, en s'endettant auprès de banques
étrangères, ravies d'obtenir une part du gâteau.
Le résultat ne s'est pas fait
attendre et la note des importations a augmenté dans des proportions
gigantesques.
La communauté bancaire internationale a accordé avec empressement
les prêts nécessaires à d'autres grands projets de développement.
Le pétrole
constituant à leurs yeux une garantie suffisante, personne n'a semblé alors
s'inquiéter du fait qu'il s'agissait de prêts à court terme, aux taux d'intérêt
élevés...
Mais quand il est devenu évident en 1982 que la baisse des prix à l'exportation
du pétrole n'était pas un phénomène passager, Mexico a dû faire des pieds et des
mains pour honorer ses engagements financiers en contractant de plus en plus de
prêts pour rembourser les précédents.
A la fin du premier semestre 1982, la
dette extérieure a atteint 85 milliards de dollars (ce qui représente un
endettement de 1 250 dollars par habitant).
Quelques Mexicains privilégiés se sont empressés d'envoyer leurs dollars aux
États-Unis pour les placer en banque ou pour acquérir des biens immobiliers: 1,5
milliard de dollars ont ainsi quitté le pays dans les douze jours précédant la
dévaluation de 40% du peso, décrétée par Lopez Portillo en février 1982.
Cette
mesure n'a pas suffi à enrayer la crise, et les réserves de dollars se sont
épuisées en août.
La fin de son mandat tournant au désastre, Lopez Portillo a pris des mesures
radicales pour tenter de redonner un minimum de crédibilité à son
administration, ou au moins pour offrir aux historiens officiels du PRI quelque.
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